La grandeur, politique étrangère du Général de Gaulle (1958-1969), Maurice Vaïsse, politique d’indépendance nationale, Général de Gaulle, politique étrangère
Cet ouvrage de M. Vaïsse traite de la politique étrangère menée par de Gaulle au nom de la France durant la période qu'il a passé au pouvoir, c'est-à-dire entre 1958 et 1969.
Le Général de Gaulle a-t-il pu appliquer ses principes et réaliser ses objectifs, ses ambitions, en matière de politique étrangère durant cette période ?
[...] Sur le plan européen, il a appliqué le traité de Rome. La mise en place du marché commun et d'une politique agricole commune (dont il fut le principal artisan) fut un succès malgré l'échec du plan Fouchet, qu'il compensa par l'établissement d'un axe Paris/Bonn fort,dont l'apogée fut le traité de l'Elysée en 1963.En ce qui concerne les relations avec l'autre bloc, la confrontation avec l'URSS restait de mise.1962 constitua le tournant vers une entente avec les soviétiques qui pensaient le manipuler pour déstabiliser le bloc occidental. [...]
[...] La grandeur, Politique étrangère du Général de Gaulle (1958-1969) de Maurice Vaïsse, Paris Fayard (collection : Pour une Histoire du XXème siècle). Thème : Cet ouvrage de M. Vaïsse traite de la politique étrangère menée par De Gaulle au nom de la France durant la période qu'il a passé au pouvoir, c'est-à-dire entre 1958 et 1969. Problématique de l'auteur : Le Général de Gaulle a-t-il pu appliquer ses principes et réaliser ses objectifs, ses ambitions, en matière de politique étrangère durant cette période ? [...]
[...] Sa prise de position sur le Québec libre qui résultait d'une surestimation du sentiment national québécois, marqua la rupture avec l'opinion publique Française qui déjà depuis 1963-64 souhaitait se désengager tandis que le Général, unique chef de la politique étrangère, ambitionnait de placer la France Au milieu du monde Conclusion : Les résultats de la politique étrangère de De Gaulle sont très contrastés au moment où il quitte le pouvoir. Cela valait-il alors la peine de faire tant d'efforts ? Selon lui, la grandeur n'était pas un but en soi, seul l'effort importait, le but consistant à redonner confiance aux Français. Trente ans plus tard, les vues à long terme du Général s'étant confirmées, sa politique étrangère a été très peu révisée et elle est jugée positivement par 80% des Français. [...]
[...] Durant ses nombreux voyages il critiqua systématiquement les Etats-Unis avec qui le malentendu était devenu permanant et les relations distendues depuis le retrait de la France de l'intégration militaire de l'OTAN, car De Gaulle croyait qu'un monde multipolaire était plus équilibré qu'un monde bipolaire, et que l'équilibre conduisait à la paix, enjeu primordial selon lui. Toute sa politique d'alors visait à disloquer les blocs. C'est dans cette optique qu'il s'ouvrit à l'Est, reconnu la Chine communiste et encouragea l'Ost Politik ouest-allemande. En 1968, le coup de Prague ruina ses espoirs, il avait sous estimé la force des idéologies. L'Europe n'était plus une priorité après 1962. Il passa alors pour hostile au marché commun et la coopération avec l'Allemagne devint une cordiale virtualité après le départ d'Adenoer. [...]
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