Le Bon Gouvernement, Pierre Rosanvallon, déficit démocratique, démocratie d'autorisation, démocratie d'exercice, milieu social
Le bon gouvernement est un livre décrivant les problèmes des démocraties actuelles avec par exemple la crise de la représentation, défini comme le fait que les différentes sociétés ne se reconnaissent plus en ceux qui les dirigent. Pierre Rosanvallon réfléchit alors en partant de l'histoire de la démocratie afin d'en ressortir les finalités premières de celle-ci. Il propose alors par la suite de nouveaux moyens pour un fonctionnement démocratique plus juste et plus concret. Il nous parle également d'un problème de plus en plus important dans nos sociétés, celui du mal-gouvernement : c'est-à-dire qu'aujourd'hui, la démocratie est définie comme un état alors qu'aux origines, c'était une relation entre gouvernants et gouvernés. Cette relation s'est fissurée, ayant pour conséquence un déficit démocratique important.
[...] Il propose alors par la suite de nouveaux moyens pour un fonctionnement démocratique plus juste et plus concret. Il nous parle également d'un problème de plus en plus important dans nos sociétés, celui du mal-gouvernement c'est-à-dire qu'aujourd'hui, la démocratie est définie comme un état alors qu'aux origines, c'était une relation entre gouvernants et gouvernés. Cette relation s'est fissurée, ayant pour conséquence un déficit démocratique important. Le déficit démocratique De nombreux exemples sont donnés dans le livre, je cite : « des décisions prises sans consultation, des ministres n'assumant pas leurs responsabilités, des dirigeants mentant impunément, un monde politique en vase clos sans rendre compte et une administration opaque » (page 10). [...]
[...] Aujourd'hui, c'est le pouvoir exécutif qui est en vogue avec le président dirigeant tout. L'enjeu majeur d'un retour de la démocratie est donc le rapport entre gouvernants et gouvernés. Vers une « démocratie d'exercice » Par la suite, l'auteur nous donne des moyens de revenir à une démocratie plus juste et avec des pouvoirs plus équilibrés. Pierre Rosanvallon sépare dans son livre la démocratie en deux parties : la démocratie d'autorisation ou est donné un permis afin de gouverner (l'élection) et la démocratie d'exercice. [...]
[...] Ainsi, les différents partis que l'on peut voir se chamailler à longueur de journée à la télévision, sur les chaines nationales ? ne sont d'aucune utilité selon l'auteur. En effet, il décrit les partis politiques comme égoïstes, ne se pensant plus comme juste milieu entre la société et les politiques, mais plutôt comme des institutions dont le seul but est d'accéder au pouvoir. Il en conclut donc que la seule démocratie qui leur est associé est celle d'autorisation (les élections). [...]
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