Georg Simmel (1858 -1918) est un sociologue allemand, contemporain de Max Weber, théoricien de l'interaction et des formes sociales. Pour Georg Simmel, la vie sociale et le produit d'un mouvement contradictoire entre la vie et des formes. La vie est pulsion, création, désir, émotion, affection, innovations. Les formes, ce sont les conventions, les institutions, les règles des normes qui encadrent la vie sociale.
Georg Simmel est né à Berlin en 1858. Après des études de philosophie (il soutient une thèse sur Kant), il assure à l'université des séminaires forts prisés. Mais, malgré le brio et l'intelligence vive, il n'obtient pas de poste définitif. Ces écrits dérogent trop à la norme universitaire. D'un éclectisme peu académique, il porte intérêt en effet à l'histoire de la philosophie, aux faits sociaux les plus massifs (l'argent, la religion, la culture, l'individualisme...) comme aux phénomènes a priori plus insignifiants (l'esthétisme du visage, les ruines, l'aventure, la psychologie féminine...). En 1914, Georg Simmel parvient enfin à obtenir un poste à l'université de Strasbourg. Il décède quatre ans plus tard. Parmi ces amis, il comptait Max Weber, Suzanne George et Auguste Rodin. Henri Bergson, dont la philosophie de la vie marqua fortement sa sociologie formale, fut l'un de ces interlocuteurs privilégiés.
Il définit la société comme une situation ou plusieurs individus entre en action réciproque est considéré comme le père de la sociologie formelle pour avoir essayé d'abstraire les formes de la socialisation (concurrence, conflit...) de leur contenu.
[...] En 1914, Georg Simmel parvient enfin à obtenir un poste à l'université de Strasbourg. Il décède quatre ans plus tard. Parmi ces amis, il comptait Max Weber, Suzanne George et Auguste Rodin. Henri Bergson, dont la philosophie de la vie marqua fortement sa sociologie formale, fut l'un de ces interlocuteurs privilégiés. Il définit la société comme une situation où plusieurs individus entrent en action réciproque est considérée comme le père de la sociologie formelle pour avoir essayé d'abstraire les formes de la socialisation (concurrence, conflit . [...]
[...] Les formes, ce sont les conventions, les institutions, les règles des normes qui encadrent la vie sociale. Georg Simmel est né à Berlin en 1858. Après des études de philosophie (il soutient une thèse sur Kant), il assure à l'université des séminaires forts prisés. Mais, malgré le brio et l'intelligence vive, il n'obtient pas de poste définitif. Ces écrits dérogent trop à la norme universitaire. D'un éclectisme peu académique, il porte intérêt en effet à l'histoire de la philosophie, aux faits sociaux les plus massifs (l'argent, la religion, la culture, l'individualisme . [...]
[...] Ainsi, selon lui, la socialisation se fait et se défait constamment, et elle se refait à nouveau parmi les hommes dans un éternel flux et bouillonnement qui lient les individus, même là où elle n'aboutit pas à des formes d'organisation caractéristiques. Si on compare la socialisation selon Simmel avec celle de Durkheim, on observe une grande différence. En effet, selon Simmel, la socialisation est un processus qui repose sur des interactions entre les individus en perpétuel mouvement, c'est-à-dire qu'il existe un processus infini de socialisation. [...]
[...] On définit alors les actions réciproques, grâce aux interactions entre les individus. De même, les actions réciproques peuvent s'institutionnaliser, mais forment la base de l'organisation sociale. Ainsi, on peut dire que la sociologie a la même histoire épistémologique que biologique. [...]
[...] En effet, les formes sociales sont le produit de l'homme et des interactions qui les relient. III- La comparaison entre la société et le corps humain Simmel fait une analogie entre la société et le corps humain, afin de montrer que son fonctionnement est identique. Effectivement, le corps humain a besoin d'organes essentiels pour fonctionner. Or, certains organes secondaires sont tout aussi indispensables, du fait que s'ils n'existaient pas les organes primaires ne pourraient pas fonctionner. Cette limitation n'est pas sans analogie avec les sciences d'autrefois qui s'occupaient de l'intérieur du corps humain et qui se bornaient à étudier les organes importants et bien circonscrits [ mais négligeaient les innombrables tissus qui n'avaient pas de nom vulgaire ou n'étaient pas connus, sans lesquels pourtant les organes les plus connus n'auraient jamais pu constituer un corps vivant. [...]
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