Fondation II, Novus ordo saeclorum, Hannah Arendt, Révolution française, Révolution américaine
Les premières lignes nous expliquent qu'il faut faire une différence entre pouvoir et autorité tout comme pouvoir et violence. Pour expliquer ces différences et les impacts que cela a eus, Hannah Arendt va prendre comme exemple la Révolution française et la Révolution américaine.
[...] Tout d'abord elle nous donne l'exemple de la France : Vision de la révolution le peuple n'était pas formé les autres corps constitués, diète et parlement, représentaient les intérêts privés et reposaient sur les privilèges. Le monarque qui agit dans le cadre d'un despotisme éclairé et s'occupaient des affaires publiques. B avait le droit de faire entendre leurs doléances et de refuser leur consentement. Lien entre propriété et liberté dans le cas de la RA : 16-18ième s. Fonction des lois est de protéger la propriété et qui garantit à son tour la liberté. 20ième s. [...]
[...] Comment expliquer cette utilisation de la religion dans le cas de la RA ? Les fondateurs de la République étaient issus du siècle des Lumières, ils étaient déistes, ils croyaient en l'existence d'un Dieu sans pour autant s'appuyer sur des textes sacrés. Selon Hannah Arendt, les fondateurs avaient des préoccupations strictement politiques et par conséquent l'utilisation de certains éléments de la religion traditionnelle avait une utilité politique comme instrument de gouvernement. En d'autres termes, l'utilisation de la religion est vue comme un moyen de contrôler les hommes. [...]
[...] Les hommes de la révolution disaient que le pouvoir était aux mains du peuple. Pour eux, ce pouvoir était similaire a une force naturelle et dont les origines sont extérieures au domaine politique. Elle était tellement violente qu'elle balayait toutes les institutions sur son passage. A travers les événements de la révolution française on voyait qu'une force naturelle et violente ne pouvait donner naissance à de la politique dans le sens institutionnalisé du terme. C'est selon Hannah Arendt l'erreur que font les hommes de la révolution ; ils confondaient le pouvoir et la violence et étaient convaincus que tout pouvoir venait du peuple. [...]
[...] Cependant, selon Hannah Arendt même le pouvoir établi sur base de promesse et de pacte ne suffisait pas à fonder une autorité nouvelle. En effet ces pactes et promesses ne garantissent pas la stabilité politique sur le long terme. Les deux révolutions se sont butées au même problème, à savoir que l'on ne peut fonder l'autorité de sociétés entièrement nouvelles sur la seule volonté populaire. Commença alors une quête de l'absolu. Pour les hommes des 2 révolutions le problème était d'établir une loi suprême. [...]
[...] Mais sa tentative échoua. Il fallait non pas un être suprême mais plutôt un législateur immortel comme le préconisaient John Adams et Thomas Jefferson. Dans le contexte de la RF, il y avait le besoin d'une source d'autorité transcendante et toujours présente. Il faut une permanence et une stabilité et qu'une autorité absolue fasse finalement office de source de justice d'où les lois du nouveau corps politiques pourraient tirer leur légitimité. Ce besoin d'un législateur immortel est le plus urgent. [...]
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