Définition générale : L'existentialisme est une philosophie qui affirme la primauté de l'existence sur l'essence, dans l'analyse de la condition humaine. Il s'agit donc d'une philosophie qui place au centre de sa réflexion l'existence humaine dans sa dimension concrète et individuelle.
Il faut donc nécessairement faire la distinction entre essence et existence. L'essence est ce qui constitue la nature permanente et universelle d'une chose. L'existence du latin existentia, du verbe existire signifie « sortir de », « naître de ». C'est en effet dans la perspective chrétienne de la création ex nihilo qu'est introduite la distinction entre essence et existence (Saint Thomas).
Au fond de la pensée existentialiste, il y a l'idée que « l'essence » de l'homme n'est qu'un concept, « qu'une vue de l'esprit inventée après coup ». La réalité, c'est l'existence concrète, première, immédiate, individuelle, tangible, limitée, que chacun découvre en lui-même et dans les autres. Il n'y pas d'Homme en soi, il n'y a que des individus, jetés dans la vie. Il n'y a pas de concept immuable de mort : il y a le fait qu'un jour on meurt. Et ainsi de suite.
Les principaux sujets abordés par les existentialistes sont les suivant : privilège à la subjectivité, à l'analyse concrète du vécu et font de l'angoisse un sentiment qui révèle la condition fondamentale de l'homme (chacun est en effet le seul face à lui-même pour décider du sens qu'il donnera à sa vie).
[...] En effet, le roi, principal personnage de l'histoire, se trouve ridiculisé par Ionesco dans la mesure où ce dernier le décrit comme personnage qui se plaint de sa situation en permanence et qui est incapable de sauver le peu de royaume lui appartenant encore. L'univers qui se détruit autour de lui représente en fait la projection mentale du roi qui se désagrège entrainant tout dans son néant. Le thème de l'angoisse et du néant représenté dans cette pièce reflète bien les idées existentialistes. Le solitaire : cette pièce (qui est d'ailleurs sa dernière) met en scène un personnage marginal et insignifiant qui revient sur un passé vide de tout sens. [...]
[...] Au fond de la pensée existentialiste, il y a l'idée que l'essence de l'homme n'est qu'un concept, qu'une vue de l'esprit inventée après coup La réalité, c'est l'existence concrète, première, immédiate, individuelle, tangible, limitée, que chacun découvre en lui-même et dans les autres. Il n'y pas d'Homme en soi, il n'y a que des individus, jetés dans la vie. Il n'y a pas de concept immuable de mort : il y a le fait qu'un jour on meurt. Et ainsi de suite. [...]
[...] Auteur de La Nausée, L'être et le Néant, Huit-clos et l'existentialisme est un humanisme. Il fut sympathisant du parti communiste et se considérait comme un authentique marxiste. Il s'éloigna du parti communiste au milieu des années 50 après la révolution hongroise qui mit fin à ses illusions. Il mourut d'un cancer). Le postulat de base de l'existentialisme sartrien est le suivant : l'existence précède l'essence Ceci signifie que l'essence de l'être ne se situe pas au début de la vie mais à la fin ; l'homme ne se définit pas comme un modèle préexistant, mais par ce qu'il fait de lui-même au cours de sa vie. [...]
[...] Il faut également souligner que les personnages ne projettent aucun espoir, n'alimente aucun rêve. Ils sont seulement là et ne savent pas réellement pour quoi. L'une des tentatives d'explications récurrentes est que Godot serait le mélange du mot anglais God- (Dieu) et d'un suffixe français populaire -ot Cette explication donnerait une dimension métaphysique à la pièce : les deux personnages attendraient en effet l'arrivée d'une figure transcendante pour les sauver, mais elle ne vient jamais. Cependant, Beckett a toujours refusé cette explication et finira même par expliquer ce que Godot signifiait. [...]
[...] Le fait que l'homme soit incapable d'imaginer le monde dans lequel il n'y aurait non trop de choses mais rien, montre l'impuissance et le désespoir de l'homme éternellement empêtré dans son existence. Pour conclure nous pouvons donc dire que l'existentialisme est un mouvement engagé. Celui-ci ne croit plus en rien après la guerre, d'où les notions nihilistes qui s'en dégagent. En effet, l'homme vit dans un monde absurde duquel il ne peut se défaire. Il est contraint et réduit à vivre dans l'interrogation totale. [...]
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