domaine politique : relations internationales dominées par les relations inter-européennes. grandes conférences internationales ont lieu en Europe, grandes ambassades toutes situées dans capitales européennes. centres politiques peu nombreux : d'abord Londres, puis Paris et Berlin, enfin Vienne, Rome et St Petersbourg.
Etats-Unis considérés comme une extension gigantesque de l'Europe.
1905 : Japon révèle sa supériorité militaire face à la Russie, attribuée à son « européanisation » = sa capacité à copier les modèles européens.
-domaine culturel :attribution quasi exclusive des prix nobels aux européens pour disciplines scientifiques ou littéraires.
-domaine militaire : aucune véritable armée hors d'Europe à l'exception du Japon (guerres coloniales).grandes flottes de guerre(1ere :flotte britannique) Majorité des équipements militaires produits par des firmes européennes : Krupp, Schneider (France), Vickers (RU).
1ère GM prouve cette suprématie européenne dans un monde moderne à l'image du monde européen.
[...] SDN : société des nations européennes devant s'entendre pour assurer la paix dans le monde (résoudre les séquelles des traités de paix, contentieux franco- allemand) -À la fin des années 20 : Briand et Stresemann ont encore espoir. Allemagne a regagné son rang : rive gauche du Rhin n'est plus occupée, échanges rétablis. Proposition de Briand en 1929 : créer un ensemble commercial européen sans entraves douanières afin de créer une structure organique permanente capable d'arbitrer les conflits européens et d'assurer une commune sécurité témoigne d'un libéralisme pro-européen. Mais partenaires européens peu disposer à suivre un projet qui leur parait surtout satisfaire la France victorieuse. [...]
[...] + Comité franco-allemand d'information et de documentation pour montrer les raisons d'une possible collaboration franco-allemande, axe d'une possible entente européenne. Mayrish réunit fréquemment artistes, écrivains, journalistes et hommes politiques afin de propager cet idéal. Mais face à la menace nazie : antagonisme franco-allemand ravivé fait tomber comité dans l'oubli. Les créateurs de la CECA en 1951 rappelèrent la dette morale qu'ils lui devaient. Politiques et diplomates européens A coté des responsables politiques des Etats : autre cercle d'européens dans deux milieux particuliers. [...]
[...] Solidarité des dictatures assez limitée. La défense d'intérêts nationaux les mène souvent à s'opposer aux voisins : dictatures hongroise et yougoslave, mais aussi allemande et autrichienne (échec du putsch hitlérien en 34). Le seul réel accord entre Franco et Mussolini consiste à s'attaquer aux rares régimes démocratiques encore en place (Espagne, France ) égoïsme nationaliste : 1939 accord Hitler avec Staline pour mettre à bas le régime dictatorial de la Pologne des colonels. L'Europe se perd alors dans l'exaltation de la force de la puissance, à l'échelle de l'Etat nation. [...]
[...] Etats-nations contre Europe : les années trente -Effets de la grande crise économique dès 1921: adversaires d'une solution européenne renforcés. Antagonismes nationaux, chacun pensant se sauver individuellement aux dépends des autres : autarcie (Allemagne, Italie, URSS), les moins riches (états du sud de l'Europe) tentent des accords avec un riche voisin comme la puissante Allemagne industrielle. Associations continuent à prôner des formes d'unités européennes (fédéralistes, unionistes), à prêcher pour que la sagesse (paix) domine les passions en Europe, grâce à des idéaux (chrétien, socialiste, libéral ) mais audience dérisoire. [...]
[...] -Au sein des populations : société urbaine, bourgeoise, capitaliste. Pendant les deux décennies qui précédèrent la 1ère GM uniformisation des centres urbains de toute l'Europe. : Pavage et électrification des rues, développement des transports, édification au centre de la cité d'immeubles, zones ouvrières à la périphérie cernent les villes, donne une même allure à la ville européenne. -influence culturelle germanique dans le centre de l'Europe : unifie le décor urbain, capitales des états commencent à se ressembler par la création de vastes ensembles architecturaux, larges avenues ou places centrales dominées par le modern style : Londres, Vienne et Paris, les capitales des petits états s'efforçaient de suivre la mode. [...]
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