Dans l'imaginaire de nombreux citoyens du monde, dans nos pays capitalistes, dans les pays émergents et dans les pays qui n'ont pas réussi à prendre en route le chemin de la mondialisation, pour tous ces pays les Etats-Unis représente la première grande puissance mondiale, maître actuelle du jeu économique de la globalization. Pourtant, à la lecture de l'ouvrage de Cynthia Ghorra-Gobin, qui nous pousse instinctivement à nous questionner et à rechercher, comme elle l'a fait elle-même, comment un aussi grand pays peut rencontrer autant de disparités et d'inégalités au sein de son territoire. L'auteur, directrice de recherche au CNRS, qui enseigne à Sciences-po et à l'université de Paris IV, nous dresse ici un portrait technique et riche d'exemples mais d'une étonnante clarté. Son ouvrage ne doit pas être lu comme un roman de fiction mais la fluidité de la lecture est impressionnante, où aucun dictionnaire n'est nécessaire à la bonne compréhension.
[...] La majorité des critiques s'accordent sur cette dernière idée que les meilleures idées ne sont pas toujours les plus mobilisantes Mais aussi que le présent ouvrage représente incontestablement une référence à propos de la géographie urbaine américaine, son administration locale, sur comment la mondialisation à un impact sur les déplacements des populations, et spécifiquement en fonction des communautés. Même si l'ouvrage n'apporte pas des nouveautés au sens du scoop, mais l'auteur essaye de recentrer le débat autour de la métropole. En effet, la nouveauté introduite par l'auteur se situe entre le local et le mondial, comme l'indique le titre : l'insertion de l'échelon métropole (centre + suburbain), réduisant les inégalités et faisant fusionner deux sphères jusqu'à aujourd'hui incompatibles, est nécessaire à la bonne vitalité de l'État fédéral tout entier. [...]
[...] Ces chiffres montrent en de toute évidence l'effet pervers de l'étalement urbain. Il faut tout de même mettre le doigt sur le fait que ces familles pauvres n'ont pût suivre puisque personne ne les y aidait. La construction de logements à loyer modéré est sans cesse ralentie, voire annulée par les familles des banlieues cossues qui ne veulent pas voir arriver des familles issues des quartiers pauvres, entraînant avec elles une mentalité de vie différente des leurs, plus violente et propice à la déviance selon les banlieues. [...]
[...] Le présent ouvrage, qui peut-être classé comme un ouvrage de socio- économie, pour ce qui concerne les deux derniers chapitres, pourrait être considéré comme un n-énième livre sur les comment les relations entre local et mondial s'organisent. Nous pouvons répondre pour la négative, car ce livre n'a pas pour but unique de nous montrer encore une fois comment les disparités se forment. Cynthia Ghorra-Gobin est une optimiste, comme le déclarent nombre de critiques qui ont reçu très positivement cet ouvrage. [...]
[...] Les États-Unis : entre local et mondial de Cynthia Ghorra-Gobin Dans l'imaginaire de nombreux citoyens du monde, dans nos pays capitalistes, dans les pays émergents et dans les pays qui n'ont pas réussi à prendre en route le chemin de la mondialisation, pour tous ces pays les États-Unis représentent la première grande puissance mondiale, maître actuel du jeu économique de la globalisation. Pourtant, à la lecture de l'ouvrage de Cynthia Ghorra-Gobin, qui nous pousse instinctivement à nous questionner et à rechercher, comme elle l'a fait elle-même, comment un aussi grand pays peut rencontrer autant de disparités et d'inégalités au sein de son territoire. [...]
[...] Les banlieusards préfèrent voir s'implanter bureaux, shopping malls, lieu de loisirs qui poussent comme des champignons, attirés par la fiscalité très faible de ces terrains suburbains. Mais les habitants des banlieues comprennent petit à petit les faiblesses et surtout les inconvénients de ce système : forte densité pendant les heures de pointe, encombrement des réseaux autoroutiers, pollution de l'air et de l'eau. Le cadre idyllique qu'ils cherchaient commence à s'effriter. Pour rééquilibre les opportunités et permettre aux habitants du centre de se rendre dans les zones périphériques, ou même d'attirer les entry level jobs dans le centre, il est clair qu'une vie politique à l'échelle de la métropole est la clé de survie des villes américaines. [...]
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