Jean Radanyi, professeur à l'INALCO, a publié de nombreux articles tels que « nouvelle Russie, une identité inquiète » ou bien « grand Caucase, la « montagne des peuples » écartelée » dans la revue Hérodote. Auteur de nombreux ouvrages comme « la Russie entre deux mondes » (2005) et « la nouvelle Russie » (2004), Radvanyi publia en 2004 la 2eme édition du livre « les Etats postsoviétiques » où il propose une analyse des évolutions remarquables dans les ex-membres de l'URSS depuis son effondrement sur les plans identitaires, politique, économique et sécuritaire.
L'auteur explique ici de façon très didactique l'ensemble des évolutions, entre rupture et continuité, des 15 pays qui formaient auparavant l'URSS. Ainsi, il dresse un tableau descriptif, pays par pays. Au lieu de reprendre cette classification, j'ai préféré privilégier l'analyse thématique, davantage propice aux comparaisons. Je traiterai donc dans un premier temps le champ de l'identité, de la politique, de l'économie et enfin de la sécurité nationale.
[...] Ainsi, certains sont membres de l'OTAN comme l'Estonie depuis le 29 mars 2004. Elle favorise aussi la coopération régionale avec par exemple la protection des frontières conjointement à la lituanie. D'autres sont davantage tournés vers la Russie qui elle, désire augmenter son rôle des les ex-démocraties populaires et cherche notamment à créer des axes de transport. Certains sont la même attitude dans le sens où ils cherchent à être des ponts entre l'occident et l'Asie comme . La 4ème catégorie est celle des pays qui se méfient fortement de leur voisin russe comme la Géorgie, candidat à l'OTAN. [...]
[...] A présent de l'économie est privatisée. En Arménie, la pauvreté est difficile à résorber. La transition économique provoque une baisse des salaires, une hausse du sous-emploi. Ainsi, malgré l'aide financière de la diaspora de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Contrairement au Kirghizstan, 1er pays de la CEI intégrant l'OMC, considéré comme la suisse d'Asie central le Turkménistan semble opposé a toute réforme économique, ce qui provoque une baisse de la production basée exclusivement sur le gaz. [...]
[...] En effet, après 50 ans de domination de Moscou, même si les anciens satellites cherchent une certaine indépendance vis-à- vis du géant russe, ils ne sont pas libres dans la direction de leurs politiques. La Russie est toujours influente soit par le biais de ses minorités présentes ou bien par ses alliances stratégiques en matière sécuritaire. Ainsi, même si la Russie n'est pas adjacente à tous ces Etats, et qu'elle a perdu de sa splendeur apparente, on peut remarquer des survivances de sa domination. [...]
[...] Au Tadjikistan, l'identité est plus régionale que nationale, les factions régionales étant très puissantes, les frontières mal contrôlées et le président en chute dans l'opinion publique. Ainsi, on peut affirmer que dans les pays postsoviétiques qui sont tous multiethniques, ce sont les minorités qui animent le jeu politique autour de la construction identitaire ( langue officielle, système éducatif c'est donc la relation que ces minorités entretiennent avec l'Etat qui va déterminer le type de construction suivi. Une exception réside cependant : la Lituanie. [...]
[...] On sent une certaine aspiration démocratique mais cette dernière est souvent inachevée. Optant généralement pour la république parlementaire, deux groupes de dégagent : celui où on constate une relative instabilité politique mais une politique sur la bonne voie vers la démocratie, et celui où une trop grande stabilité montre la dérive autoritaire. On étudiera aussi le cas turkmène, dernier régime totalitaire avec la Corée du nord. Les ex-membres de l'URSS ont du construire leur politique selon des modèles déjà existants. Ainsi, l'Estonie s'inspira des démocraties nordiques. [...]
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