Qu'est-ce qu'un Français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution de P. Weil, Grasset 2002

Résumé du document

Qu'est ce qu'un français ? Cette question est très intéressante à l'heure où le monde s'individualise et se mondialise. Comment peut-on définir un français ? Un français est-ce une personne qui parle français, qui est née en France… Depuis deux siècles, depuis la révolution, la conception de la nationalité française a changé sans cesse. Il y a donc eu une évolution du statut de français et des moyens par lesquels il est possible de le devenir. La nationalité, comme le dit Patrick Weil, occupe le champ politique et le droit. Afin de mieux comprendre ce qu'est la nationalité française, il faut connaître ce qui a fait son histoire. La nationalité française que nous connaissons aujourd'hui est-elle celle de Napoléon Ier ?
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Extraits

[...] Avec le Front Populaire la donne change, le système se libéralise à la demande des entreprises. Avec la montée du nazisme en Allemagne, les réfugiés sont en grand nombre juifs. D'après Martial, ça ose un problème car les juifs ne sont proche d'aucune nation biochimiquement. Mauco va différencier l'immigration volontaire et celle imposée. Cette distinction est valable pour les juifs et les espagnols. Cependant les juifs vont poser des problème car le sentiment antisémite français est fort. Une série de lois va être adoptée afin de limiter certaines professions aux français. [...]

[...] Le code civil dit que toute femme française se mariant avec un étranger prend la nationalité de ce dernier même si il réside en France. Dans ce cas l'admission à domicile permet de continuer à jouir de ses droits civils. La naturalisation devient au fil du XIXème de plus en plus difficile à acquérir, l'admission à domicile rentre donc en compétition avec elle puisqu'il est beaucoup plus simple de l'acquérir et qu'elle est moins source de responsabilité. ( Une naturalisation de plus en plus dissuasive. [...]

[...] Cette nationalité acquise à la naissance est irrévocable. L'enfant, qui quand à lui est né en France de parents étrangers, est français lors de sa majorité. Il acquiert cette qualité sans demande au préalable, son droit de révocation existe mais seulement durant l'année qui suit sa majorité. Cette règle est dite du jus soli. On a en 1889 deux moyens d'être naturaliser français. Pour Dubost, la naturalisation est le seul moyen d'imposer à des individus nés en France les responsabilités qui en découle. [...]

[...] Maintenant, un enfant né en France d'au moins un parent français est irrévocablement français. L'immigration est aussi utilisée comme outils de politique démographique pour repeupler la France dévastée par la première guerre mondiale. La naturalisation est alors ouverte massivement aux immigrants pour combler un déficit certain de français. Mais, tout au long de l'histoire de la nationalité française, on assiste à un débat sur le racisme avec comme exemple le plus frappant le régime de Vichy qui a refusé de naturaliser des juifs car indésirables Même une politique plus libérale n'est pas capable d'éradiquer complètement ce problème encore d'actualité de nos jours avec des partis politique comme le Front National. [...]

[...] Valery Giscard d'Estaing propose une sorte de ralliement avec l'extrême droite en plaidant pour la seule transmission de la nationalité française par la filiation. Peu convaincant Le nouveau Premier ministre, Edouard Balladur, remet les propositions de la commission des sages à l'ordre du jour à l'Assemblée Nationale. Le Parlement adopte la mesure suivante : le jeune né en France de parents étrangers devra-entre 16 et 21 ans manifester sa volonté d'être français La gauche, par la voie de Michel Rocard, reprend les critiques de SOS- Racisme. [...]