La discrimination positive se caractérise par l'extrême flou qui l'entoure. Il y a d'abord un problème de définition puisqu'il n'en existe pas moins de trois.
Pour certains la discrimination positive est purement identifiée à une simple politique de quota. Pour d'autre elle renvoie plus à un objectif politique d'intégration de certaines catégories de personnes qu'à une technique. Elle est alors assimilée à une démarche de « promotion positive » ou « d'action positive ». Une troisième définition, l'associe à n'importe quelle règle d'application sélective. Discriminer positivement, c'est traiter différemment ceux qui sont différents. On cherche alors soit à résorber les inégalités qui persistent soit à en tenir compte.
Cette notion est de plus devenue centrale dans le débat public en France. La pertinence même de l'expression est souvent remise en question. Il s'agit d'une expression vide de sens pour certains, contradictoire voire même redondante pour d'autres car une discrimination est toujours à la fois positive (pour ceux qui en bénéficient.) et négative.
[...] Cependant, il s'agit quand même là de mesures de discrimination positive. Dans ces cas il s'agit alors de mesures réparatrices ou compensatoires. Elles sont contre discriminatoires et invoquent un objectif d'intégration, de mixité ou de diversité. -Dans un deuxième cas les mesures s'adressent au peuple autochtone. Un trait particulier les distingue des autres groupes dominés c'est l'aspiration à s'administrer selon leurs propres règles et la volonté de se voire reconnaître la qualité de peuple. L'Organisation Internationale du Travail présente comme autochtone les peuples qui descendent des populations habitant le pays à l'époque de la conquête, de la colonisation ou de l'établissement des frontières actuelles de l'Etat et qui indépendamment de leur statut légal conservent un certain ou l'ensemble de leurs institutions sociales, économiques, culturelles et politiques. [...]
[...] La discrimination positive se doit d'être une politique qui vise à mettre un groupe à parité avec le reste de la société en concentrant l'effort sur ses élites. Elites qui pourront ensuite jouer le rôle d'ambassadeur de la réussite. Conclusion La discrimination positive déroge à l'égalité des droits et des chances. Elle suspend partiellement l'application de principes qui expriment des valeurs morales et politiques tenues pour fondamentales. Il est cependant nécessaire, pour prévenir le malaise et l'indignation que ne peuvent manquer de susciter des préférences accordées en fonction de pareils critères, d'établir avec certitude que c'est l'égalité qui commande la mise en place d'inégalité. [...]
[...] En effet la discrimination positive est d'abord un instrument de lutte contre les discriminations. Le principe de l'égalité de traitement n'empêche pas un état membre de maintenir ou d'adopter des mesures spécifiques destinées à prévenir ou compenser des inégalités. Or l'origine ethnique est une variable sensible de même que l'appartenance à une minorité nationale. II- Une politique raciale ? L'appartenance au groupe bénéficiaire est une condition nécessaire pour bénéficier des divers avantages refusés à tout ceux qui ne font pas partie du groupe cible. [...]
[...] Discriminer positivement, c'est traiter différemment ceux qui sont différents. On cherche alors soit à résorber les inégalités qui persistent soit à en tenir compte. Cette notion est de plus devenue centrale dans le débat public en France. La pertinence même de l'expression est souvent remise en question. Il s'agit d'une expression vide de sens pour certains, contradictoire voire même redondante pour d'autres car une discrimination est toujours à la fois positive (pour ceux qui en bénéficient.) et négative. Première partie Qu'est-ce que la discrimination positive ? [...]
[...] Dans la sphère publique, hors exercice des fonctions de souveraineté, les décisions du Conseil, relativement imprévisibles n'en sont pas moins globalement défavorables à la parité. Hors de cette sphère le conseil ne trouve rien à objecter aux discriminations de droit instituées en vue de corriger les inégalités de fait. (par exemple pour le calcul des pensions de retraites.). Chapitre 3 : La discrimination positive territoriale Les politiques d'aménagement du territoire assument de plus en plus ouvertement leur adhésion à une démarche de discrimination positive. [...]
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