Le développement durable peut s'interpréter en termes économiques comme un développement qui s'inscrit dans la durée c'est à dire une évolution au cours de laquelle la maximisation du bien-être des générations actuelles ne réduit pas le bien-être futur. Le rapport présente un tour d'horizon des principaux enjeux et obstacles qui entravent le progrès, ainsi que de certains domaines dans lesquels des actions concrètes dans les pays membres permettraient une meilleure intégration des objectifs environnementaux , économiques et sociaux.
Par rapport à l'environnement, les stratégies politiques doivent assurer :
la régénération (l'utilisation efficiente des ressources renouvelables, sans consommation au-delà du rythme de régénération naturelle)
la substituabilité (l'utilisation efficiente des ressources non renouvelables sans dépasser les niveaux pouvant être compensés par les ressources renouvelables)
l'assimilation (les rejets de substances dangereuses ou polluantes sans dépasser la capacité d'assimilation de l'environnement, afin d'éviter l'accumulation)
l'absence d'irréversibilité (éviter les effets préjudiciables à l'écosystème, les activités humaines, les cycles géochimiques, et hydrologiques).
[...] - Mettre les marchés au service du développement durable : o Contrôler et appliquer des taxes liées à l'environnement définies comme des versements obligatoires et sans contrepartie à l'Etat c'est à dire que les avantages offerts aux contribuables ne sont pas proportionnels à leurs versements : taxation des consommateurs de carburants, taxation en fonction de la consommation, etc. o Limiter des subventions et des exonérations notamment dans les secteurs les plus gourmands en soutien : l'agriculture, la pêche, l'extraction du charbon, etc. [...]
[...] Ceci implique une hausse de la température, une modification des régimes de précipitations, une élévation des niveaux des mers, des perturbations de circulation atmosphérique et océanique. Il est donc indispensable que les pays en développement participent aux efforts de lutte contre les émissions pour limiter les changements climatiques. La politique de développement durable permet de prendre progressivement en considération les services fournis par les écosystèmes (biodiversité, agriculture, forêts, ressources hydriques, halieutiques, etc.) qui participent au développement économique. Ponctuellement il reste difficile d'apprécier pour les populations, la signification des changements intervenant sur les écosystèmes. [...]
[...] Besoins mondiaux annuels d'investissement pour les ressources en eau (Source : www.watervision.org) o Concernant la pêche, l'exemple de la réforme des subventions au secteur de la pêche en Norvège illustre la politique de gestion des subventions : la réduction des aides s'est caractérisée par une amélioration de la stabilité du secteur, les acteurs ont été responsabilisés, le gaspillage a régressé. De 1981 à 1996 les subventions ont diminué de 85% et les stocks de morues et des harengs ont respectivement augmenté de 110 et 1040%. Cependant , signalons que durant la même période sont intervenues des mesures de gestion des stocks de poissons. [...]
[...] La limitation de changement climatique nécessite un engagement politique et une coopération à l'échelle mondiale entre l'ensemble des activités économiques, des secteurs et des acteurs. Des mesures doivent être prises pour infléchir les modes de production et de consommation et faciliter l'investissement dans les technologies propres et pour concevoir des politiques conciliant l' efficience économique, l' efficacité environnementale et le développement social. o A brève échéance, il importe de réduire les émissions, à plus long terme des mesures devront être prises pour favoriser les investissements qui transforment l'infrastructure énergétique et de transports de manière à privilégier les sources à moindre intensité de carbone et faciliter une adaptation à l'évolution du climat qui soit efficace par rapport aux coûts. [...]
[...] Mais ces mêmes pays de l'OCDE rencontrent également des difficultés à appliquer les politiques de développement durable : la modification des comportements implique de lutter contre l'ignorance, l'inertie, et aux intérêts acquis. L'inadaptation des réactions : un déficit de connaissance et d'action Il existe d'importantes lacunes dans la compréhension des pressions qu'exercent les activités humaines sur les écosystèmes terrestres et marins, dans l'évaluation d'un ensemble de services assurés par les écosystèmes et dans la quantification des incidences sur la santé de divers dangers environnementaux. [...]
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