En premier lieu, Danielle Ferron rappelle que depuis 25 ans, le nombre de Canadiens de langue maternelle anglaise et française diminue. On peut observer, par exemple, que dans le recensement de 2006, les Canadiens de langue maternelle française ne constituaient que 22,1% de la population nationale. En excluant la province du Québec, les immigrants, quant à eux, choisissent majoritairement l'anglais parmi les deux langues officielles lorsqu'ils arrivent au Canada. Les communautés francophones minoritaires peuvent donc percevoir l'immigration comme une source importante de dynamisme et de vitalité. Pour cela, elles se doivent de bien accueillir les immigrés et de favoriser leur intégration en prenant des initiatives les encourageant à s'installer en leur sein. Une prise de conscience de cela à partir du début des années 90 a eu lieu, de la part d'institutions et d'organisations aussi bien fédérales que provinciales.
[...] Pour permettre une bonne intégration, la communauté où s'installe un immigrant doit être elle aussi prête à s'adapter, en mettant en place des mesures. On l'a vu dans l'introduction, des politiques en faveur d'une bonne insertion ont ainsi été prises par le gouvernement fédéral en lien avec des communautés francophones minoritaires, telles que les Acadiens du Nouveau-Brunswick. D'autres exemples existent aussi, comme dans le Manitoba, où des formations linguistiques ou encore des chroniques radiophoniques permettent à la fois aux immigrants de s'intégrer, mais aussi à la population locale d'être sensibilisée aux nouveaux arrivants. [...]
[...] Cela aurait pu le rendre plus concret dès la première partie, et ainsi appuyer les arguments de l'auteure, tout comme les mentions des effets visibles de ces politiques par exemple avec les aides à la recherche d'emploi. Une autre illustration pouvant être pertinente aurait été la comparaison entre le nombre d'immigrants francophones arrivés par exemple en 2001, parmi les communautés francophones minoritaires hors Québec, et le nombre d'anglophones immigrés. L'argument sur la nécessité pour ces communautés de séduire les nouveaux francophones pour qu'ils s'intègrent plus facilement et ne partent pas vers les communautés anglophones serait alors souligné. [...]
[...] La plupart des nouveaux arrivants étrangers possèdent en arrivant au Canada, un ou plusieurs diplômes supérieurs. Cela fournit alors aux entreprises canadiennes de la main-d'oeuvre qualifiée qui manque parfois dans certains domaines, tels que les métiers de la santé, l'ingénierie ou l'architecture. Les employeurs se disent également satisfaits des apports des immigrants, de par leurs nouvelles idées, une nouvelle culture ou à l'ouverture à de nouveaux marchés. Cependant, tous les travailleurs immigrés n'arrivent pas à trouver un emploi aussi facilement et d'autres ne parviennent pas à faire reconnaître leurs expériences et leurs diplômes. [...]
[...] Danielle Ferron, Les immigrants : une source de vitalité pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire dans la revue Thèmes canadiens (printemps 2008) Synthèse Ce texte présente l'immigration comme un avantage pour les communautés francophones minoritaires, que ce soit au niveau démographique ou au niveau de la participation des nouveaux venus au sein de la vie communautaire. Danielle Ferron fait également le constat des mesures déjà prises et celles encore à prendre pour intégrer au mieux les immigrants dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire. [...]
[...] En 2002, pour atteindre ces objectifs, le comité directeur pour l'immigration dans les communautés francophones en situation minoritaire a été créé. Mais les communautés francophones qui n'ont pas l'habitude de recevoir des immigrants sont parfois mal informées des bénéfices qu'elles peuvent tirer de l'immigration, notamment par les médias qui communiquent souvent une image difficile de celle-ci, voire néfaste pour une société. Pourtant, l'arrivée d'étrangers comporte de nombreux avantages, Danielle Ferron nous les présente tout au long de son article. Premièrement, comme on l'a déjà mentionné plus haut, les nouveaux venus augmentent le nombre de francophones dans la communauté et plus globalement dans l'ensemble du pays. [...]
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