Cet article traite de la méthodologie de l'analyse des politiques publiques à travers le prisme du Choix Rationnel. L'analyse des politiques publiques, qui se différencie de la théorie de l'action publique, reposerait sur des travaux empiriques, des questions théoriques, des grilles de lecture, des approches (analyse séquentielle de Jones, analyse, approche cognitive, approche socio-historique, choix rationnel) au travers desquelles l'on voit déjà apparaître le spectre des « 3I ».
Effectivement, la politique publique est composée de stratégies d'actions, d'intentions politiques, d'institutions, et donc de conséquences sociales.
L'on distingue d'une part la théorie de l'action publique comme étant plus globale qu'une approche des politiques publiques ; elle qualifierait la transformation de la société par le politique. D'autre part, la théorie de l'action publique est qualifiée comme étant fondée par la bureaucratie, le néocorporatisme, le néolibéralisme, la gouvernance, le capitalisme, et se pose la question du choix rationnel.
Le Public Choice, est un projet de théorie de l'action publique, qualifiant les relations entre l'Etat, le marché et les citoyens. Le Public Choice s'entend par une considération microéconomique s'appuyant sur la thèse de la maximisation de l'efficience de l'Etat en réduisant son domaine d'action à la correction des insuffisances du marché.
[...] Une autre étude concernant la convergence des politiques macroéconomiques s'attache à savoir si les acteurs gouvernementaux mobilisent différemment les instruments disponibles pour les politiques économiques à travers l'idée que la libre circulation des capitaux éliminerait toute possibilité de stratégies macroéconomiques distinctes suivant les partis politiques. Le gouvernement est l'acteur décideur de la stratégie à adopter, en possession de deux instruments à savoir la politique fiscale et monétaire, qui sont utilisés de manière restrictive (partis de droite) ou expansionniste (partis de gauche). [...]
[...] De ce fait, le choix rationnel est considéré comme étant un paradigme, œuvrant entre sciences économique, politique, philosophie, et psychologie, sociologie, droit. Le choix rationnel est élaboré entre plusieurs théories, il se situe entre normativité et positivité, car les sciences sociales sont des sciences positives, et le choix rationnel serait plus normatif, s'appuyant sur des travaux théoriques. Il se situe également entre les niveaux micro et macro, se fondant sur la rationalité des acteurs (micro), les jeux stratégiques (méso), et l'objet de l'explication ou l'état de la politique (macro). [...]
[...] d Enfin, une dernière étude concerne l'usage de la loi comme instrument de politique publique, selon laquelle le degré de précision législative, c'est- à-dire la nature plus ou moins détaillée des textes constitue une modalité de contrôle de l'administration existante. Il est détaillé l'approche en coûts de transaction utilisée par les législateurs et l'administration, selon laquelle les acteurs politiques sont des optimisateurs rationnels, dans un contexte d'information imparfaite et font face à des coûts de transaction. Les partis et leurs membres d'autre part, sont motivés par les politiques publiques et choisissent des institutions qui maximisent leur utilité. Par conséquent, plus les préférences et intérêts entre le principal et l'agent divergent, plus la précision législative est nécessaire pour encadrer l'agent. [...]
[...] Selon cette conception, seuls les acteurs agissent collectivement, et leur interaction conditionne le changement politique et social, et transforme les structures institutionnelles. Egalement, les idées qui comptent sont des préférences, anticipées par les acteurs qui sélectionnent leurs actions en anticipant les conséquences de leurs choix. Toujours selon cette conception, les institutions déterminent les issues de l'interaction et réciproquement, mais ne permettent pas l'action collective, la démocratie, car les institutions restreignent le domaine des préférences et déterminent les marges de manœuvre de celui qui dispose de l'initiative (incitation sélective, procédure de vote, contrôle de l'agenda). [...]
[...] Les conséquences des choix politiques: Choix rationnel et action publique, de Richard Balme et Sylvain Brouard Cet article traite de la méthodologie de l'analyse des politiques publiques à travers le prisme du Choix Rationnel. L'analyse des politiques publiques, qui se différencie de la théorie de l'action publique, reposerait sur des travaux empiriques, des questions théoriques, des grilles de lecture, des approches (analyse séquentielle de Jones, analyse, approche cognitive, approche sociohistorique, choix rationnel) au travers desquelles l'on voit déjà apparaître le spectre des 3I Effectivement, la politique publique est composée de stratégies d'actions, d'intentions politiques, d'institutions, et donc de conséquences sociales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture