Le corpus de texte que nous allons étudier est composé de deux extraits de l'œuvre d'Aristote Les Politiques, et de deux autres extraits de Ethique à Nicomaque datant d'environ 325 av. J.C.
Aristote (385-323 av. J.C.) était un philosophe, un savant et un naturaliste grec. Il reste célèbre pour ses nombreux traités sur la métaphysique ou la logique et continue aujourd'hui d'influencer les grands penseurs. Aristote a été l'un des premiers à procéder à des classifications hiérarchiques et systématiques des connaissances et des concepts. Comme Platon, son disciple, il utilisait la forme du dialogue.
Ses ouvrages sont relatifs aux sciences pratiques : ici il s'agit de l'éthique et de la politique. Dans Les Politiques, constitué de huit livres, Aristote distingue trois formes de gouvernements, selon que la souveraineté est exercée par un seul (monarchie ou royauté), par plusieurs (aristocratie) ou encore par beaucoup (république). Dans Ethique à Nicomaque, constitué de dix livres, il traite du bonheur. On peut sans aucun doute le considérer comme l'une des deux bases (l'autre étant le message biblique judéo-chrétien) sur lesquelles l'éthique occidentale s'est construite.
A cette période, la Grèce sort depuis peu de la guerre du Péloponnèse, l'ordre est bouleversé ainsi que le modèle de la cité. Le but est la recherche du meilleur type de société et des valeurs centrales.
Cependant ce corpus ne peut être traité de façon uniforme c'est pourquoi nous analyserons séparément chacun des quatre textes. Dans chacun de ces textes nous chercherons à répondre à la question : Quelle est la philosophie, la pensée, qu'Aristote cherche à mettre en avant dans ce texte ?
[...] Commentaire de texte : Les politiques (livre 1 chap et livre 5 chap.1), Ethique A Nicomaque (livre d'Aristote Le corpus de texte que nous allons étudier est composé de deux extraits de l'œuvre d'Aristote Les Politiques, et de deux autres extraits de Ethique à Nicomaque datant d'environ 325 av. J.C. Aristote (385-323 av. J.C.) était un philosophe, un savant et un naturaliste grec. Il reste célèbre pour ses nombreux traités sur la métaphysique ou la logique et continue aujourd'hui d'influencer les grands penseurs. [...]
[...] Conclusion Ce corpus nous a donc emmené, par une analyse de la notion d'animal politique d'Aristote, à étudier les notions de justice, du juste et de l'injuste. Cela nous a permis d'avoir une première approche sur quelques notions que Aristote définit dans ses ouvrages. L'ensemble des notions étudiées dans ce corpus peuvent être qualifiées de travail de recherche sur les meilleures notions, valeurs, à appliquer dans un régime pour que celui-ci soit le mieux possible. Voilà pourquoi il serait maintenant intéressant d'analyser les autres travaux de Aristote sur la question du régime idéal. [...]
[...] Nous venons donc d'analyser les définitions d'égalités et les régimes qui en découlent, en fonction que l'on décide d'appliquer telle ou telle forme de l'égalité, selon Aristote. Cela nous permet de conclure que pour Aristote le régime idéal ou du moins le plus stable serait la démocratie. Nous avons également entrevu la question qui était de savoir quelle était l'égalité la plus juste ? Nous n'y répondrons pas mais nous allons maintenant analyser grâce aux troisième et quatrième extraits la notion de justice sous ses différents aspects. [...]
[...] L'homme est par nature prédisposé à vivre en communauté dans une entité telle quelle soit (famille, horde, tribu, ) et la cité étant selon lui l'aboutissement naturel de ces différentes formes alors l'homme qui vit dans la cité répond au critère naturel : l'homme est animal politique. Qu'en est-t-il alors des personnes se trouvant hors cité en dehors de la vie en communauté ? Ces personnes dont Aristote parle sont les individus qui ne sont pas intégrés dans la cité mais de manière involontaire c'est à dire naturellement L'auteur les considère comme des individus dangereux car selon lui ils ne sont motivés que par la guerre car ils ressentent une haine de ne pas faire partie de la communauté. [...]
[...] Nous avons donc vu dans cette première partie, à travers la notion d'animal politique pour qualifier l'homme, un critère de définition de l'homme pour Aristote. Nous avons également vu que l'homme politique acquiert des notions, aussi les trois autres parties correspondantes aux trois extraits suivants vont nous permettre d'en aborder certaines. Ce sont les notions de justice, du juste et de l'injuste. II. De la notion d'égalité à la détermination du régime politique Dans ce second extrait de Les Politiques correspondant au livre chapitre Aristote donne sa définition de la notion d'égalité qui selon lui est à l'origine de deux types de constitution. [...]
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