La Chine est un pays hors normes par sa population. Abritant 20% des habitants de la planète, elle est divisée en provinces, dont neuf, en 2002, comptent une population supérieure à la France. Mais la Chine qui entre dans le XXIè siècle est aussi hors normes par son fonctionnement socio-politique. Cet Etat qui se proclame comme l'une des dernières Républiques populaires issues du communisme est dans le même temps devenu un acteur majeur de la mondialisation économique et une nouvelle frontière pour le capitalisme global.
Le cumul de ce gigantisme hérité de l'Histoire et de ces contradictions contemporaines fait de la Chine un pays extrêmement complexe. On peut par contre mettre en regard les immenses promesses – économiques, diplomatiques – et les importants risques – sociaux et politiques – attachés aux évolutions de la Chine aujourd'hui.
[...] C'est la fameuse politique de l' enfant unique instauré au moyen de mesures incitatives ou contraignantes. Malgré sa dureté, elle a permis d'abaisser le taux de croissance annuel de population à 1%. Les inquiétudes viennent à un éventuel relâchement du contrôle : assez facile dans les villes, il est beaucoup plus aléatoire dans les campagnes. Des problèmes nouveaux Le paradoxe réside dans les problèmes que génère la politique antinataliste. L'imposition a généré en certains endroits l'infanticide des petites filles afin d'avoir un héritier mâle. [...]
[...] Une autre forme de contestation du pouvoir consiste dans le retour des triades. Ces organisations criminelles s'étaient réfugiées en 1949 ç Kong Kong et Taiwan. Mais l'explosion économique et la corruption leur ont permis de reprendre pied en Chine et d'y faire école. Le pouvoir a pris conscience de la menace constituée par ces organisations et engagé une politique de répression très affirmée. Les droits de l'homme La fin du totalitarisme La fin du maoïsme et l'entrée dans l'ère des réformes ont signifié l'abandon de la prétention au contrôle total de ses administrés par l'Etat. [...]
[...] Les années Deng La mort de Mao, en sept est suivie de luttes internes se soldant par la victoire de Deng Xiaoping. Celui-ci lance, dès 1979, dans les villes, des réformes économiques bouleversant la société. Suspendues en 1989, après les incidents de la place Tian'anmen, elles reprendront à un rythme accéléré en 1992. De la troisième à la quatrième génération Après la mort de Deng (fév. 1997), la troisième génération de dirigeants, menées par Jiang Zemin, approfondit et ancre les réformes économiques (adhésion chinoise à l'OMC en 2002). [...]
[...] Après la mort de TKc, son fils, Tchang Chin-kuo, engage une amorce de démocratisation qui sera développée dans les années 1990. Taiwan connaît sa première alternance démocratique en 2000 avec la victoire du Parti démocratique progressiste à l'élection présidentielle. Ce PDP est également porteur d'une conception de l'identité taïwanaise qui rejette le lien culturel et ethnique avec la Chine. Seules les menaces de la République populaire le retiennent de proclamer l'indépendance de l'île. Une question géopolitique majeure Beijing fait d'une telle déclaration un casus belli. La modernisation de ses forces aéronavales donne tout son poids à cette mance. [...]
[...] Mais face à la difficulté de la tâche des entreprises déficitaires), les autorités sont obligées de tempérer leur volonté réformatrice. Le lancement de grands projets d'infrastructures, s'il vise au rééquilibrage de la croissance nationale, est ainsi également un moyen de subventionner ces entreprises par les fonds publics alloués à ces projets. Blocages Ces aménagements sont d'autant plus problématiques qu'ils bloquent la réforme essentielle du système financier chinois. Le pays a en effet besoin, pour asseoir une économie de marché, d'un système d'allocation rationnelle du crédit. [...]
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