Bill Clinton : Ma vie

Résumé du document

Bill CLINTON, Ma vie (My Life), traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Michel Bessières, Editions Odile Laffont, 1e édition, 2004, 1000 pages.
La situation de l'œuvre
-Auteur : William « Bill » J. Clinton est un homme politique américain, gouverneur de l'Arkansas avant de devenir président démocrate des Etats-Unis d'Amérique de 1993 à 2001.
-Genre : Cet ouvrage est son autobiographie, dans laquelle il tente d'expliquer sa carrière professionnelle et ses idéaux par l'éducation qu'il a reçu.
-Contexte : Il a été publié en Juin 2004, quelques mois avant les élections présidentielles opposant le candidat Kerry (démocrate) au président sortant Bush. L'ex-président américain faisait alors un retour sur la scène politique afin d'épauler le candidat de son parti, et en a profité pour allier campagne électorale et promotion de son ouvrage.

-impact : Ma Vie a reçu un accueil critique et public très chaleureux. En effet, le livre s'est illustré comme la 3e meilleure vente du site Internet Amazon, avant même sa sortie.

Interrogé au propos de cet ouvrage, Bill Clinton répond à propos des mémoires en général "some are dull and self-serving, hopefully mine will be interesting and self-serving."

Extraits

[...] De ces années là l'auteur retient la politique politicienne et les diverses manoeuvres des conservateurs destinées à freiner sa carrière politique. - à la Maison Blanche -En 1992, il se prépara à la course présidentielle contre le Républicain Georges H.W. Bush. Dans un contexte de guerre du Golfe, Bush semblait imbattable, et une partie des Démocrates considéraient la cause comme perdue. -Cependant Clinton, sur les conseils de sa femme, s'engagea et fut nommé candidat officiel du parti démocrate par la Convention (juillet). Il choisit son vice-président en la personne du sénateur Albert A. Gore. [...]

[...] Il fut nommé d'après son père, décédé dans un accident quelques mois avant sa naissance. Sa mère se remaria avec un dénommé Clinton dont le jeune William prit le nom quelques années plus tard. Bill Clinton grandit dans un milieu baptiste traditionnel, typique des middle class de la société américaine des années 1950, fortement marqué par la religion qui tiendra une place importante dans sa vie. Lors de sa carrière il cherchera fortement appuis auprès de l'Eglise pentecôtiste. L'auteur décrit sa jeunesse marquée par l'amour de sa mère. [...]

[...] -Clinton usa d'une stratégie efficace de campagne (créer davantage d'emplois et condamnation de l'augmentation des taxes proposée par Bush) et bénéficia d'un budget conséquent, ainsi que du soutien de la communauté afro-américaine. -Ainsi il gagna les élections avec du suffrage populaire contre Bush et le millionnaire populiste H. Ross Perot. De plus, Clinton su réunir toutes les mouvances du parti démocrate, alternant mesures sociales (congé parental) et mesures plus conservatrices. -Son élection mis fin à une hégémonie républicaine. Les Démocrates contrôlèrent le Congrès et la Maison Blanche, événement qui n'était pas arrivé depuis la présidence de J. Carter. [...]

[...] -S'il raconte une tentative des services secrets, sur son ordre, pour liquider Ben Laden en 1998, Clinton ne donne pas une vision de sa politique étrangère autre que celle d'assurer sécurité économique du pays et le soutien aux valeurs démocratiques». Le sens de son passage à la Maison- Blanche est décrit par ses sentiments après sa victoire à la présidentielle. «Cette élection correspondait à un changement générationnel aux États-Unis, des anciens combattants de la guerre froide aux baby- boomers, qu'alternativement on raillait en ne voyant en eux que des enfants gâtés, puis que l'on vantait comme idéalistes». Bill Clinton se montre bien, dans son récit, en digne produit de sa génération. [...]

[...] Citations vie politique a toujours été une source de joie. J'ai toujours aimé faire campagne et j'ai toujours aussi aimé gouverner. J'ai toujours essayé de faire avancer les choses, de donner au plus grand nombre une chance de vivre leurs rêves, de redonner espoir aux gens et de les rapprocher les uns des autres. C'est ainsi que j'ai toujours marqué des points 10) et je comprenais pourquoi tant de présidents préféraient la politique étrangère aux frustrations qui allaient de pair avec la politique intérieure 558) L'Amérique n'a que trop longtemps ignoré le continent africain, qui est amené à jouer un grand rôle au XXIe siècle, pour le meilleur ou pour le pire 823) n'ai jamais songé à démissionner.» A chaque génération, les Américains doivent définir ce que veut dire “être américain”. [...]