Jürgen Habermas est un philosophe allemand, né en 1929. Il a enseigné la philosophie et la sociologie à Heidelberg (de 1961 à 1964) et à Francfort (de 1964 à 1971). Puis, de 1971 à 1982, il est directeur du Max-Planck-Institut. Il enseigne à nouveau à l'université Goethe à Francfort depuis 1983.
Il a une carrière académique particulièrement brillante, s'est opposé à H.Aendt ou K.Popper par exemple dans les années soixante, dans la “ querelle allemande des sciences sociales ”.
Il a écrit de nombreux livres et article, parmi lesquels : Après Marx, 1982 ; L'intégration républicaine, 1998 ; Théorie et pratique.
Dans cette première partie de son livre, Habermas tente, après être revenu sur le vingtième siècle, de trouver une voie pour le vingt-et-unième siècle, dans lequel les Etats-nations affaiblis face à la mondialisation devront s'intégrer dans des ensembles supranationaux, qu'il tente de définir.
Il cherche d'abord à définir le vingtième siècle, par des dates césures, par ses continuités et ses rythmes lents, pour savoir ce qui le caractérise en tant que tel. Puis il nous peint les deux physionomies de ce siècle, avec les questions qui se posent lorsque l'on cherche le trait dominant de ce siècle, et ensuite le point commun et marquant : la cruauté de cette période. Son analyse le pousse à choisir 1945 comme année tournant, puis à décrire le visage du monde jusque dans les années 1980.Si le vingtième siècle est fini et bien fini, il se boucle sur de nouveaux problèmes, dont la suite de l'essai montre les prémices et les possibles solutions.
[...] Mais alors, un autre problème surgit : quelle instance pour tout coordonner ? Il existe quelques ébauches : l'ONU, les organisations intergouvernementales. Une des principales causes de l'immobilité et de la non avancée de ce projet serait l'absence de projet utopique. De plus, la dissymétrie du monde montre ben qu'il existe des intérêts irréconciliables. Le problème est qu'il n'existe ni volonté transnationale, ni gouvernement mondial. Habermas évoque ensuite une autre réalité ennuyeuse : l'homme ne peut plus se débarrasser de ce dont il ne veut plus, et il doit assumer les risques et les conséquences dans tous les domaines : culturels, économiques, technologique. [...]
[...] Une nouvelle constellation politique, Jürgen Habermas : Tirer la leçon des catastrophes ? pp.13-39 Jürgen Habermas est un philosophe allemand, né en 1929. Il a enseigné la philosophie et la sociologie à Heidelberg (de 1961 à 1964) et à Francfort (de 1964 à 1971). Puis, de 1971 à 1982, il est directeur du Max-Planck-Institut. Il enseigne à nouveau à l'université Goethe à Francfort depuis 1983. Il a une carrière académique particulièrement brillante, s'est opposé à H.Arendt ou K.Popper par exemple dans les années soixante, dans la querelle allemande des sciences sociales Il a écrit de nombreux livres et article, parmi lesquels : Après Marx ; L'intégration républicaine ; Théorie et pratique. [...]
[...] La seule solution est donc d'adapter l'économie nationale à l'économie mondiale. Il donne des exemples précis et concrets : soutien à la recherche et au développement, accroître la formation et la qualification des ouvriers. Dans tous les cas, le temps semble dépassé où l'Etat-social était la meilleure solution. Habermas retrace ensuite u rapide historique de l'évolution de l'état : Les Etats se sont formés peu à peu jusqu'au 17ème siècle, puis l'Etat est devenu administratif, puis fiscal, avec l'économie capitaliste. [...]
[...] On attend une stabilisation vers 2030, époque à laquelle les 10 Milliards d'humains seront 5 fois plus nombreux qu'en 1950 ! Habermas décrit ensuite la perception des masses : au 19ème siècle, les romanciers s'intéressent aux manifestations, aux concentrations excessives d'hommes, à la mobilisation des masses. Au 20ème siècle, c'est la révolte des masses, et l'on aboutit au collectivisme. Au 21ème siècle, la conscience de tous appartient aux réseaux de communications. Les masses ne sont plus dans les rues mais dans l'encombrement des réseaux. [...]
[...] Il montre les problèmes soulevés dans un monde devenu trop petit, et clôt cette partie sur la solution qu'il propose : une conscience mondiale cosmopolite au niveau des peuples et non des gouvernements. I. Continuités sous-jacentes Habermas part du constat selon lequel il est ridicule de délimiter le vingtième siècle par les dates 1900 et 2000. Par opposition, ces dates de rupture ne marquent que des continuités. Il évoque alors les rythmes lents du siècle, c'est-à-dire certains traits caractéristiques qui se développent tout au long du siècle. [...]
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