Le Petit Larousse donne pour "terrorisme" la définition suivante : "Ensemble d'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système." Le Secrétaire Général de l'ONU a proposé de définir le terrorisme comme étant "toute action qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non-combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir."
La difficulté de fixer une unique définition réside aussi dans le fait que celle-ci emporte des conséquences morales, politiques et juridiques importantes. Ainsi, si l'on retient la définition donnée par Igor Primoratz qui établit que le terrorisme est essentiellement caractérisé par l'usage de la violence contre des innocents, alors on peut juger, comme le fait Tomis Kapitan, que « le déplacement forcé de populations constitue de la violence contre les civils (...) et de fait, le mécanisme de changement démographique poursuivi par les leaders sionistes était - et continue d'être - du terrorisme ». Ce jugement a une valeur éminemment politique.
[...] L'argument courant de justification du terrorisme est celui du dernier recours. Le terrorisme est en effet souvent décrit comme l'arme du faible contre l'oppresseur, comme une ultime voie d'action utilisée après que toutes les autres ont été épuisées. Mais cet argument ne prend en compte ni les conséquences, ni l'essence de l'acte terroriste et est donc quelque peu limité. Si l'on adopte une posture conséquentialiste, le terrorisme peut être plus justifié. Il est en effet un moyen d'atteindre une fin. [...]
[...] Peut-on justifier le terrorisme ? Le jugement moral du terrorisme est encore une fois porteur de significations politiques. En effet, selon le camp dans lequel on se trouve, un acte terroriste sera ou ne sera The Psychodynamics of Terrorism Abraham Kaplan La Débâcle d'Eros entretien avec D. Béresniak, Le Nouvel Observateur (édition en ligne), décembre 2001. pas justifié au premier abord. La définition de l'acte terroriste influence beaucoup le jugement que l'on porte sur celui-ci ; selon que le terrorisme est considéré comme un acte de guerre ou non par exemple. [...]
[...] Le terrorisme recouvre en effet de nombreuses réalités et est un concept mouvant. En outre, la définition d'un acte comme étant terroriste n'a pas de valeur objective. En effet, le terroriste des uns est souvent le résistant ou le héros des autres. Le Petit Larousse donne pour terrorisme la définition suivante : Ensemble d'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système Le Secrétaire Général de l'ONU a proposé de définir le terrorisme comme étant toute action qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non-combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir La difficulté de fixer une unique définition réside aussi dans le fait que celle-ci emporte des conséquences morales, politiques et juridiques importantes. [...]
[...] Au-delà de son aspect fonctionnel, le terrorisme est dans la plupart des cas une méthode de lutte non conventionnelle qui s'inscrit dans rapport de force asymétrique que le terroriste tente de compenser par l'effet de surprise et par un recours à la violence sans règle. Des terrorismes Il existe différents types de terrorisme : Le terrorisme substantiel : un acte terroriste peut être perpétré pour lui-même. L'acte est alors une fin en lui-même. C'est le cas du terrorisme des nihilistes russes. Le terrorisme tactique : il peut par ailleurs s'inscrire dans une stratégie de plus long terme d'une organisation pour faire plier un gouvernement ou une organisation. [...]
[...] Le terroriste serait avant tout une victime d'un système oppressant et violent. Des études ont été réalisées sur des terroristes ; une étude socio-psychologique réalisée sur 250 terroristes allemands en 1978 par le Ministère de l'intérieur de la RFA montre que le terroriste a souvent été confronté à une série d'échecs dans son processus de socialisation. Enfin, Daniel Béresniak a écrit à propos des intégristes religieux et de leur usage de la violence que, blottis dans le groupe des meilleurs, ils se donnent un rôle gratifiant sur le théâtre du monde qu'ils fantasment en noir et blanc ( ) en prenant plaisir à dominer l'autre, ils se sentent exister. [...]
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