Comportement, orientation et participation politiques:
- le comportement (behavior). C'est une action ponctuelle et empiriquement observable. La culture, par exemple, se distingue du comportement. Le behaviorisme donne la priorité à l'étude des comportements.
- la double dimension du comportement politique. Il faut opérer une distinction, certes simple et pratique, mais très primaire, entre participation et orientation. Cette distinction rencontre évidemment deux limites : la participation non orientée et l'orientation non participative.
Représentation du monde social, participation et orientation:
- la double croyance au principe de la participation politique. Il faut croire non seulement à l'existence d'instances de régulation globale, mais également à la possibilité de jouer un rôle dans leur fonctionnement.
- la double croyance au principe de l'orientation politique. Il faut non seulement croire à l'existence d'un espace politique structuré, mais également pouvoir s'y situer.
[...] La participation politique est donc une réalité assez rare. De plus, les participants cumulent : ce sont les mêmes qui adhèrent à un parti, manifestent, signent des pétitions La rareté évolutive des différentes formes de participation politique Les autres formes de participation évoluent incontestablement. Certaines deviennent de plus en plus rares, d'autres de moins en moins. Ainsi, on constate trois grandes évolutions : les gens souhaitent une participation plus directe et plus efficace, moins médiatisée et moins anonyme, c'est-à- dire qu'ils veulent participer pour obtenir un résultat dans un délai immédiat ; et la participation indirecte comme l'adhésion à une organisation, utile à terme seulement, ou celle à un parti ou un syndicat, en très nette baisse2 est en perte de vitesse. [...]
[...] Il s'agit forcément d'évènements marquants et en quelque sorte traumatiques de l'histoire européenne. Rokhan en repère deux principaux : la construction des Etats-nations et l'industrialisation capitaliste. Chacun a produit deux clivages. La construction des Etats-nations a engendré : 1. le clivage périphérie/centre, partis régionalistes, autonomistes ou très décentralisateurs contre partis centralisateurs et jacobins, clivage né de la défaite des potentats locaux face aux Etats centralisateurs Le clivage Eglise/Etat, né de la défaite de la première et de la perte de son pouvoir temporel. [...]
[...] La multiplication des enjeux : si tout n'est peut-être pas politique, tout est politisable. La question de l'homosexualité, par exemple, n'est devenue politique que depuis quelques décennies, et François Mitterrand avait surpris en 1965 en intégrant le problème du contrôle des naissances et de la contraception à sa campagne, car ces thèmes n'apparaissaient pas alors comme à proprement parler politiques l'élargissement du répertoire d'action (analysé par Charles Tilly), sous l'effet de l'évolution technologique et des innovations qu'elle suppose : l'apparition des blogs tenus par des hommes politiques en est un bon exemple. [...]
[...] - les variables pertinentes en sociologie des comportements politiques. Ce sont celles qui apparaissent en relation statistique avec les variables comportementales. Une fois cette condition remplie, il convient de s'interroger sur l'existence d'une causalité entre ces variables ou sur celle d'une tierce variable qu'il faut alors faire apparaître. Ici on ne cherche pas à interpréter, mais à décrire Une première série de variables figure toujours dans les enquêtes : les variables biologiques Elles sont presque toujours statistiquement pertinentes, à condition de savoir les interpréter l'âge 1. [...]
[...] Le behaviorisme donne la priorité à l'étude des comportements. - la double dimension du comportement politique. Il faut opérer une distinction, certes simple et pratique, mais très primaire, entre participation et orientation. Cette distinction rencontre évidemment deux limites : la participation non orientée et l'orientation non participative. Représentation du monde social, participation et orientation - la double croyance au principe de la participation politique. Il faut croire non seulement à l'existence d'instances de régulation globale, mais également à la possibilité de jouer un rôle dans leur fonctionnement. [...]
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