Le régionalisme espagnol est un régime particulier. A travers une étude de son histoire, de ses particularités et de son fonctionnement actuel, nous tenterons de le comprendre. Comment s'est-il mis en place ? Pour répondre à quels besoins ? Comment fonctionne t-il ? Aujourd'hui est-il remis en cause ? Points positifs et limites de ce régime.
[...] Pour instaurer un régionalisme politique il faut en premier lieu, bien que cela paraisse évident, définir les régions. La définition se basera sur une assise géo-économique et des éléments socio- politiques. L'histoire est les différentes cultures seront donc essentielles dans la définition des différentes régions autonomes espagnoles. Outre le fait que la régionalisation répond à une forte demande populaire, elle est aussi mise en place afin d'assurer une meilleure adéquation de l'action politique aux réalités locales et améliorer le fonctionnement du système politique à l'échelon national. [...]
[...] Deux cas de figures étaient prévus : - La procédure ordinaire: suivie par la majorité des communautés actuelles correspondant à une autonomie limitée (il faut les 2/3 des municipalités d'une région) - La procédure spéciale permettant d'accéder à un degré d'autonomie plus grand. (il faut les des municipalités et la majorité absolue des électeurs de chaque province): Pays-Basque, Galice, Catalogne, Andalousie. Les organes des communautés: Une assemblée législative et un conseil de gouvernement qui constitue l'exécutif. Ce dernier est dirigé par un président élu par l'assemblée et nommé par le roi, ce président représente l'Etat dans les régions. Enfin toutes les communautés ont un Tribunal Supérieur de Justice. Ce dernier est cependant subordonné aux instances juridictionnelles supérieures de l'Etat espagnol. [...]
[...] Or cette dernière périt avec la république en 1939. A partir de 1939 et jusqu'à la fin de son régime autoritaire, Franco sera intransigeant face au régionalisme. L'année clé de l'état actuel de l'Espagne est 1978, cette année une nouvelle constitution fût approuvée par une immense majorité de citoyens. Elle consacra la nouvelle démocratie espagnole définie par une monarchie parlementaire. Des débats houleux seront fait à cette époque concernant le nouveau statut des régions, leurs pouvoirs et leur place au sein de l'Espagne. [...]
[...] domaines traditionnels en matière de décentralisation. III. Le problème Basque et la question Catalane Pays Basque: La crise économique, la difficulté a attirer les investissements, l'impôt révolutionnaire ont faire prendre conscience au parti nationaliste basque de la nécessité de prendre ses distances avec une logique suicidaire dans les année 1990 après une période ou ce parti était au niveau des idées assez proches des revendications de l'ETA. Fin 2005 : plan ibarretxe qui défendait: une libre association et non soumission à l'Espagne ce qui signifie un droit à l'autodétermination cela fut voté par le parlement Basque et refusé par le Congrès espagnol qui redoutait une balkanisation de son pays. [...]
[...] L'étude de cette constitution est fondamentale pour comprendre le régime politique espagnol d'aujourd'hui. II. Organisation des régions L'Etat et l'organisation territoriale espagnole sont uniques en son genre. Ce n'est évidemment pas un État centralisé, mais si l'on analyse plus profondément ce modèle, ce n'est pas non plus un État régional de type italien ou un État fédéral comme celui de l'Allemagne partagé en Landers. L'article 2 de la constitution est assez emblématique du paradoxe espagnol : La constitution repose sur l'unité indissoluble de la nation espagnole patrie commune et indivisible de tous les espagnols, et reconnaît et garantit le droit à l'autonomie des nationalités et régions qui en font partie, ainsi que la solidarité entre elles toutes On mêle ici unité et diversité, et les régions se voient reconnaître le droit à l'autonomie bien que l'accès à cette dernière ne soit pas expliqué clairement. [...]
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