Cette enquête concernant la vision de l'altermondialisme au sein de l'espace social se base sur la population de Poitou-Charentes. Celle-ci se compose, selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, de 48,6% d'hommes et 51,4% de femmes. Concernant l'âge, 30,8% de la population mère a entre 20 et 39 ans, les 40-59 ans représentent 36,9% de cette même population totale et, enfin, les 60 ans et plus s'avèrent représenter 32,1% de celle-ci. Dans la population active du Poitou-Charentes, on trouve une présence d'ouvriers à la hauteur de 20%. Il apparaît important de préciser qu'en enlevant les étudiants, ce chiffre « retombe » à 14,1%.
Dans l'optique de pouvoir analyser de manière précise la vision du mouvement altermondialiste au sein du Poitou-Charentes, l'ensemble des élèves de la conférence ont fait « passer » un questionnaire de 92 questions à 309 personnes entre novembre et décembre 2007.
Avant d'aborder notre problématique et d'analyser les résultats de cette enquête quantitative, il paraît essentiel de critiquer notre échantillon d'étude.
En effet, dans un premier temps, concernant l'âge, les 20-39 ans sont surreprésentés avec un pourcentage de 44,7% par rapport à l'échantillon étudié. Les 40-59 ans (avec 29,1%) et les 60 ans et plus (25,6%) apparaissent, au contraire, comme sous-représentés. Les 2 non-réponses concernant l'âge du sondé ne peuvent rééquilibrer notre échantillon.
Par rapport au sexe, il y a 46,3% de femmes, qui sont donc légèrement sous-représentées au contraire des hommes qui comptent pour 53,1% de l'échantillon. Les ouvriers sont, en outre, sous-représentés dans notre enquête : ils ne représentent que 10% de nos sondés…
Il tient ainsi de prendre en compte ces divergences entre l'échantillon d'analyse et la population mère tout au long de notre rapport : comment ne pas croire, par exemple, que le fait que notre échantillon soit plus « jeune » que la population totale du Poitou-Charentes ne puisse pas fausser nos résultats concernant la vision du mouvement altermondialiste ?
[...] On ne peut ainsi pas mettre en avant ici l'important taux de non-réponse chez ceux se considérant précaires. On perçoit donc, étant donné qu'ils ont répondu en masse et qu'ils ont choisi majoritairement une modalité de réponse particulière, que les personnes se caractérisant elles-mêmes comme instables semblent, encore plus que les autres individus, rejeter la représentation par les partis traditionnels. On peut alors avancer l'hypothèse que ces personnes se sentant précaires sont beaucoup plus enclines à rechercher ce manque de représentativité dans les réseaux altermondialistes qui fondent notamment leur légitimité sur leur prétention à proposer une alternative de représentativité à des partis traditionnels perçus par une majorité des citoyens comme gangrénés et dépassés. [...]
[...] L'image du mouvement altermondialiste et la précarité Présentation et critique de la population mère de l'enquête Cette enquête concernant la vision de l'altermondialisme au sein de l'espace social, se base sur la population de Poitou-Charentes. Celle-ci se compose, selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, de 48,6% d'hommes et 51,4% de femmes. Concernant l'âge de la population mère a entre 20 et 39 ans, les 40- 59 ans représentent 36,9% de cette même population totale et, enfin, les 60 ans et plus s'avèrent représenter 32,1% de celle-ci. [...]
[...] Tableau 3 : Sentiment de stabilité professionnelle et réponse à la question : l'altermondialisme, utopie ou réalité ? Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 240 citations. Ce tableau est construit sur la strate de population 'Strate contenant 240 observations et définie par le filtrage suivant : Connaissance MA a priori = "Oui" Ce troisième tableau permet de résumer le début de notre résonnement : les agents se sentant précaires ont tendance, par rapport aux individus se considérant professionnellement stable, a voir considérer le mouvement altermondialisme comme une réalité à l'heure actuelle qui selon l'analyse des tableaux précédents, une image de crédibilité et de pouvoir d'action permettant de changer l'espace social. [...]
[...] Les 2 non-réponses concernant l'âge du sondé ne peuvent rééquilibrer notre échantillon. Par rapport au sexe, il y a 46,3% de femmes, qui sont donc légèrement sous-représentées au contraire des hommes qui comptent pour 53,1% de l'échantillon. Les ouvriers sont, en outre, sous-représentés dans notre enquête : ils ne représentent que 10% de nos sondés Il tient ainsi de prendre en compte ces divergences entre l'échantillon d'analyse et la population mère tout au long de notre rapport : comment ne pas croire, par exemple, que le fait que notre échantillon soit plus jeune que la population totale du Poitou- Charentes ne puisse pas fausser nos résultats concernant le vision du mouvement altermondialiste. [...]
[...] Les femmes qui se disent stables sont 46,40% à trouver le mouvement crédible (contre 35,70% à ne pas le trouver crédible). Cet écart s'amplifie nettement lorsqu'il s'agit de femmes se sentant précaires. Effectivement, celles-ci sont 71,40% à penser que le mouvement constitue une alternative crédible à la mondialisation contre seulement 14,30% à penser le contraire. Chez les femmes il y a donc une surreprésentation de celles qui se sentent précaires parmi celles qui croient au mouvement altermondialiste : dans l'ensemble, les femmes sont 49,50% à trouver le mouvement crédible. [...]
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