Antoine est en master de sciences politiques.
Il souhaite acquérir une formation, une « compétence politique » par ses études, il a d'ailleurs effectué cette année un stage au groupe socialiste du conseil général du Nord. Il est conscient du fait que la filière universitaire n'est pas ce qui est le plus valorisé, mais il « a beau » être à la faculté, ces études lui apportent une très bonne compréhension des « rouages » institutionnels et du fonctionnement du champ politique. Il a un projet professionnel relativement bien défini, il sait où il veut aller. Par ailleurs, son militantisme et ses actions sur le terrain lui permettent également de bien comprendre les préoccupations de chacun. Son militantisme participe à lui faire acquérir cette « compétence politique ».
Son entrée au MJS puis au PS marque comme une seconde étape dans son engagement, où comme il le dit lui-même, il « structure son engagement ». Le MJS et le PS n'apportent qu'un cadre à son engagement. Ce sont des structures qui garantissent la continuité de son engagement. Il n'est alors plus engagé seulement lors des manifestations mais quotidiennement.
[...] C'est un sujet au début plus large je l'ai raccourci, ça avance. OK sinon, à part ça, donc toi, tu es au parti socialiste, responsable du MJS Nord Oui c'est ça. Et depuis quand es-tu militant ? Alors, on a une spécificité. En fait , je suis militant au Parti socialiste, en fait, mais relativement peu. Dans le sens où au MJS on est autonome enfin tu en as peut-être déjà entendu parler Oui un peu, mais je ne connais pas très très bien non plus. [...]
[...] Donc après tout cela c'est collégial, c'est pour ça que je disais que les numéros ça n'a pas d'importance, on fait ça tous ensemble. Ça n'a pas vraiment de réalité au final. L'important c'est qu'on soit tous ensemble, c'est Euh Le travail de groupe ? Oui voilà c'est ça . C'est le travail de groupe. Et donc tu as commencé à militer quand tu es arrivé à Lille, c'est ça, et ça consistait en quoi en fait ce que tu faisais ? Le militantisme c'est ça ? [...]
[...] Moi je suis pour bâtir un projet commun à gauche, pour porter des valeurs communes lors des élections ect et ça ne me dérangerait pas, par exemple, que le candidat choisi pour le rassemblement ne soit pas socialiste. Peu importe pourvu qu'on ait des valeurs communes et qu'on se mette ensemble. Et une fois qu'on est uni, si le Modem veut venir on verra. Pour les verts, on a des dissensions écologiques euh écologiques lapsus ! des dissensions programmatiques, mais aussi écologiques d'ailleurs. [...]
[...] Bon je suis un peu revenu là-dessus cette année avec notre congrès national, enfin j'avais déjà un petit peu vu ça au premier congrès, mais je venais d'arriver donc je ne connaissais pas trop encore, mais euh on a aussi nos bagarres internes au MJS [rire] Ca aurai été étonnant qu'on en a pas, mais après tout Mais c'est-à-dire ? C'est-à-dire qu'on a nos motions différentes et il y a eu des bagarres, mais après c'est intéressant quand les bagarres sont sur le fond. Euh moi ce que je ne voulais pas trouver c'est des bagarres de personnes en fait, c'est-à-dire des bagarres entre têtes de présidentiel, ce qui est typique au PS. Et euh ce que je voulais pas trouver c'était ça. Maintenant après j'ai appris. [...]
[...] Par ailleurs, son militantisme et ses actions sur le terrain lui permettent également de bien comprendre les préoccupations de chacun. Son militantisme participe à lui faire acquérir cette compétence politique Il a donc déjà étudié la sociologie politique et en maitrise le vocabulaire. Il dit ainsi qu'il possède toutes les variables sociologiques lourdes possédant des parents professeurs, à gauche, même s'ils ne sont pas militants, qui l'ont très tôt sensibilisé à la politique et plus généralement à l'actualité, au monde qui l'entoure. [...]
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