De sérieuses difficultés ont entravé la suppression des obstacles et l'ouverture de négociations devant permettre la normalisation de la politique intérieure. Il s'agit non seulement de l'existence de l'extrémisme blanc et noir, mais également de la montée de la violence dans les townships.
Les membres de l'extrême droite blanche ou plutôt de la droite parlementaire ont depuis toujours représenté un danger potentiel.
En effet, ces derniers étaient perdus et enfermés dans l'idée d'une Afrique du Sud purement blanche et à ce propos, ils refusent toute réforme si minime soit-elle du système d'apartheid. Désemparés par les mesures prises par le gouvernement de De KLERK, ces tenants de l'apartheid pur et dur montent au créneau pour exprimer leur désapprobation.
[...] Egalement, c'était un moyen parfait pour retarder au maximum ou même empêcher les négociations entamées dans la mesure où ces violences feraient naître un grand manque de confiance entre les parties noires et le gouvernement. Effectivement, les craintes vont s'avérer en partie vraies, particulièrement celle de la naissance d'une crise de confiance entre les différentes parties engagées dans les discussions multipartites, faisant ainsi planer un sérieux doute sur la poursuite des pourparlers. Mais cette crise de confiance va atteindre son paroxysme avec l'annonce ou du moins la révélation du financement secret de certaines organisations politiques par des membres du gouvernement. [...]
[...] Situé dans le courant conservateur noir, l'IFP a plus ou moins été opposé à l'idée de démocratisation en Afrique du Sud. De ce fait, il a à chaque fois pris le contrepied des positions adoptées par l'ANC dont il dénonce le désir de vouloir prendre l'initiative des négociations avec le gouvernement. L'existence des radicaux a pendant longtemps fait planer le doute sur l'importance de l'instauration de la démocratie en Afrique du Sud, mais surtout le risque permanent d'embrasement que pourrait subir le pays. [...]
[...] Malgré la volonté tout de même affichée des belligérants à trouver une issue favorable à la crise qui envenimait la poursuite des négociations, notamment par la convocation d'un forum national pour la paix[1] et la mise en place de la commission Goldstone chargée de poursuivre les fauteurs de troubles et de les condamner, la violence ne faisait que s'enraciner en Afrique du Sud, entrainant dans son sillage des dizaines de morts par jour. [...]
[...] Les entraves au processus de démocratisation en Afrique du Sud De sérieuses difficultés ont entravé la suppression des obstacles et l'ouverture de négociations devant permettre la normalisation de la politique intérieure. Il s'agit non seulement de l'existence de l'extrémisme blanc et noir, mais également de la montée de la violence dans les townships. L'existence des extrêmes droite et gauche, une menace aux actions de paix Les membres de l'extrême droite blanche ou plutôt de la droite parlementaire ont depuis toujours représenté un danger potentiel. [...]
[...] Il s'agissait là plutôt d'une fuite en avant que d'un argument de contrepoids. Cependant, contrairement à ce que l'on faisait entendre, les affrontements dans les ghettos et townships ne sont pas uniquement des palabres entre " Impis" de l'IFP et "Comrades" de l'ANC. Selon de nombreux témoignages, des Blancs se dissimuleraient sous des cagoules ou se maquilleraient le visage au noir avant d'attaquer les townships soupçonnés de sympathiser ou de connivence avec l'ANC. Le constat s'est mainte fois répété que le 14 septembre 1990, Mandela déclarait que ce n'est plus une lutte entre Zoulous et Xhosas, entre l'Inkatha et l'ANC. [...]
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