La population mondiale va vieillir, mais à des rythmes et selon des points de départ différents selon les régions. La transition démographique, partout engagée, doit en effet mener les populations du monde vers une situation de vieillissement à long terme. Les Nations-Unies prévoient ainsi que l'âge médian de la population mondiale devrait augmenter de dix ans d'ici 2050, pour s'établir à 37 ans.
L'indicateur de vieillissement le plus communément utilisé est le ratio de dépendance, qui définit le rapport entre les actifs et les inactifs. Les modes de calcul varient d'un pays à l'autre : le plus couramment on utilise le rapport de la population de plus de 65 ans sur celle de 15 à 64 ans. L'INSEE, pour sa part, calcule plutôt le rapport entre la population de plus de 60 ans et la population active. On peut également, comme l'OCDE, calculer le rapport de la somme des populations de moins de 15 ans et de plus de 65 ans sur celle de 15 à 64 ans. En tout état de cause, quelles que soient les modalités de calcul, l'évolution observée est identique : la population mondiale va vieillir.
Si les économistes se sont emparés de la question du vieillissement relativement récemment, de nombreux travaux ont d'ores et déjà été menés pour tenter de prévoir ses conséquences prévisibles (OCDE, FMI, rapport du groupe Charpin en 1999, rapports du CAE en 2002 et 2006), mais sans parvenir à un consensus. Dès lors, comment évaluer les conséquences économiques du vieillissement, et que doit faire la France pour tenter de répondre aux défis qui l'attendent ?
[...] La transition démographique, partout engagée, doit en effet mener les populations du monde vers une situation de vieillissement à long terme. Les Nations-Unies prévoient ainsi que l'âge médian de la population mondiale devrait augmenter de dix ans d'ici 2050, pour s'établir à 37 ans. L'indicateur de vieillissement le plus communément utilisé est le ratio de dépendance, qui définit le rapport entre les actifs et les inactifs. Les modes de calcul varient d'un pays à l'autre : le plus couramment on utilise le rapport de la population de plus de 65 ans sur celle de 15 à 64 ans. [...]
[...] Il n'y a pas de réelle culture de l'innovation, c'est-à-dire d'applications concrètes et industrielles des résultats de la recherche fondamentale et appliquée. Cela se traduit par la faiblesse du nombre des brevets déposés par les pays Européens (à la différence de l'Allemagne et des pays nordiques), mais logiquement également de la faiblesse des gains de productivité générés par les dépenses de recherche. Afin d'améliorer la croissance, il convient donc d'améliorer quantitativement mais aussi qualitativement l'effort de recherche. Il faut rapprocher les programmes de recherche publics des besoins de l'économie, en faisant dialoguer ces deux mondes, à l'université ou dans le cadre de pôles de compétitivité. [...]
[...] C'est donc bien la pérennité même du financement de notre système social qui est en cause avec le phénomène de vieillissement. Il importe donc de prendre des mesures déterminées pour compenser ces effets. La France peut relever les défis du vieillissement, à condition de prendre des mesures volontaristes pour compenser ses effets et stimuler la croissance. Pour compenser les effets du vieillissement, elle doit agir dans deux domaines principaux : l'accompagnement des mutations économiques visant à adapter notre société à une population vieillissante et la sauvegarde de son système de retraites. [...]
[...] L'urgence absolue demeure toutefois de pallier les inconvénients du vieillissement pour les systèmes de retraite. Pou y parvenir, il n'y a d'autre choix que d'agir sur plusieurs leviers. Tout d'abord, il faut augmenter le taux d'emploi des populations en âge de travailler (jeunes et seniors). Là encore, le gouvernement a pris quelques mesures salutaires, comme la création du CDD seniors, ou l'instauration d'un droit individuel à la formation tout au long de la vie. L'abandon progressif du recours aux préretraites depuis quelques années est également positif. [...]
[...] L'essentiel des dépenses de santé sont en effet effectuées dans les derniers mois de la vie. Le vieillissement ne modifie pas cette situation : le fait de vivre plus vieux ne signifie pas que nous allons vivre ces années supplémentaires en mauvaise santé, au contraire. Il y aura sans doute une augmentation des dépenses dues au vieillissement, dans les domaines liés à la dépendance (amélioration des structures d'accueil pour les personnes âgées), mais cet effet ne sera pas massif. En revanche, les conséquences du vieillissement sur le financement des retraites devrait être considérable. [...]
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