Conflits fonciers, conflits territoriaux, droits sur les terres, colonisation, conflits ethno-territoriaux au Chili, conflits agro-fonciers en Argentine
Il s'agit de conflits territoriaux autour de la terre. Les droits sur les terres sont toujours des constructions sociales qui reflètent des rapports de force et de pouvoir. D'où l'apparition de conflits quand deux groupes se disputent un espace. Certains conflits conduisent à la violence et sont donc visibles, mais les conflits peuvent aussi se manifester par des plaintes, des signes de reconnaissance, etc.
[...] Les sites sacrés sont violés. Il y a beaucoup de migrations de ces populations rurales vers les villes. Elles souffrent aussi du problème de la raréfaction de l'eau causée par la forte demande en eau des plantations. Les réactions face au conflit - Le mouvement de résistance mapuche : il prend une dimension internationale avec des collectifs de soutiens partout dans le monde. - Le mouvement unitaire des paysans et ethnies du Chili (MUCECH) : il est constitué de 8 organisations nationales (associations paysannes et associations ethniques). [...]
[...] Les différentes modalités de colonisation débouchent sur des situations foncières très différentes. Les puissances coloniales ont imposé leurs différents systèmes de droits qui se sont métissés, transformés notamment lors des indépendances. Les conflits autour du droit des terres et du droit sur l'eau viennent de l'affrontement entre des conceptions importées et des pratiques autochtones. C'est notamment le cas en Amérique Latine. Depuis 20 ans, cela aboutit à des conflits entre populations locales et entreprises multinationales. Les conflits fonciers ont toujours existé. [...]
[...] Une conquête militaire a été nécessaire. C'est un Etat centralisé organisé en 15 régions. Le territoire des Mapuches (ou Araucanie) correspond aux régions VIII, XIX et X. Le Chili est un des derniers pays sud américains à ne pas reconnaître les droits des populations autochtones. Sur 17M d'habitants personnes sont d'ethnie mapuche. Le droit chilien sur les populations amérindiennes (notamment la loi indigène de 1993) est jugé contraire à la convention 169 de l'OIT et au droit international. Une conquête territoriale conflictuelle En 1641, les Espagnols avaient reconnu les territoires mapuches, limités par le fleuve Bio-Bio. [...]
[...] En 1927, la loi relative à la division des titres crée des conflits. Elle veut diviser encore les terres indigènes et beaucoup de terres sont occupées par des entreprises forestières. Ces terres sont réclamées par les communautés mapuches. La répression La répression a été régulière. Les premières crises graves ont lieu à la fin des années 1990. Elle commence suite à l'incendie de camions à la sortie d'un domaine forestier. La réaction officielle consiste à soutenir les entreprises forestières et à accuser les Mapuches. [...]
[...] Les entreprises acquièrent des terres et utilisent toutes les nouvelles technologies (notamment OGM). A travers ce phénomène d'appropriation massive, on a un basculement vers l'agro-industrie. On demande aux populations rurales de s'adapter à ce nouveau système avec l'idée de nourrir le monde de demain. Souvent, ces populations se trouvent exclues de ce nouveau modèle qui se met en place. Cela se manifeste par de multiples conflits. En 2008, les émeutes de la faim sont une autre manifestation de conflits provoqués par ce marché agricole mondialisé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture