Même si l'actualité sociale de ces derniers mois (lutte contre le CPE) laisse entrevoir un sursaut – peut-être un regain – de conscience syndicale, il est clair que les syndicats sont très affaiblis en France (Andolfatto, 2006). Toutefois, ils continuent d'être un acteur important du paysage économique et restent un interlocuteur incontournable pour les futurs hommes et femmes des ressources humaines que nous sommes.
Dans le cadre de ce travail, nous avons choisi de nous intéresser à la CGT, dans la mesure où elle constitue d'une certaine manière le berceau du syndicalisme français et par la même occasion une pierre significative de l'édifice de notre patrimoine culturel. D'un point de vue plus professionnel, la CGT reste le syndicat de la confrontation, « celui qui fait peur » ou tout du moins qui impressionne les personnes inexpérimentées que nous sommes et qui auront prochainement à composer, à négocier avec ses représentants dans l'entreprise.
Il nous paraissait donc intéressant de faire plus ample connaissance avec cette organisation. En effet, si tant est que l'on considère l'organisation syndicale comme un ennemi, par méconnaissance avant tout, souvenons-nous des sages conseils de Sun Tsu :
Connais ton ennemi et connais-toi toi-même; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.
Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales.
Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites.
Nous avons choisi d'aborder notre futur « adversaire » en retraçant les grandes lignes de son histoire pour ensuite nous intéresser à son organisation. Notre troisième point portera sur le poids institutionnel qu'il représente sur la scène professionnelle, ce qui nous conduira à nous intéresser à la stratégie développée sur le terrain par la centrale. Nous terminerons en laissant la parole à trois de ses représentants afin qu'ils nous fassent part de leur vision de la vie militante, de leur manière d'aborder la négociation et qu'ils nous exposent également leur point de vue sur la place de la CGT et du syndicalisme en France.
[...] L'Union locale peut apporter l'aide pratique à la constitution d'un nouveau syndicat. Les Unions départementales : au nombre de 96, elles regroupent les syndicats et sections syndicales de toutes professions d'un même département. Elles permettent de donner toute leur efficacité aux luttes professionnelles et d'ensemble pour le progrès social. Elles organisent et développent les solidarités entre tous les salariés ayant un emploi ou non ainsi qu'avec les retraités. Les Comités régionaux : au nombre de 21 et sous la responsabilité des unions départementales, ils assurent l'intervention de la CGT auprès des régions administratives et de leurs institutions (Comités économiques, sociaux et régionaux par exemple). [...]
[...] Galerie de portraits 17 A. Préambule Pourquoi ce choix ? Les lieux d'expression des représentants du personnel à EDF-GDF 17 B. MARILAINE 20 C. NICOLAS 24 D. THIERRY 25 VI. Conclusion 28 VII. Bibliographie 29 Introduction Même si l'actualité sociale de ces derniers mois (lutte contre le CPE) laisse entrevoir un sursaut peut-être un regain de conscience syndicale, il est clair que les syndicats sont très affaiblis en France (Andolfatto, 2006). Toutefois, ils continuent d'être un acteur important du paysage économique et restent un interlocuteur incontournable pour les futurs hommes et femmes des ressources humaines que nous sommes. [...]
[...] Mais j'ai plus envie d'avoir des contacts perso que des contacts guidés par le boulot J'ai envie de garder mon libre-arbitre, de choisir les gens avec qui je passe mon temps Cela dit, je n'ai aucun regret quant à mon engagement. Je pense qu'il est important de participer, d'essayer de faire avancer les choses de manière générale, pour tout le monde Que pensez-vous de la politique RH de GDF et quel est le mode de fonctionnement de la CGT face à cette politique ? La politique RH actuelle de GDF est compliquée, vaste En ce moment, la mode est aux mutations. On ne monte que si on change de poste. [...]
[...] Une organisation complexe La CGT comprend syndicats ou sections de base, s'inscrivant dans une organisation matricielle comprenant : Les Fédérations Au nombre de 33, les fédérations professionnelles nationales sont constituées des syndicats relevant d'une ou plusieurs branches professionnelles. Les plus importantes sont celles des cheminots, de la métallurgie, des Mines-Energie, des PTT, de la Santé, et des Transports. Elles impulsent et coordonnent l'activité revendicative professionnelle. Elles ont en charge les négociations collectives relevant de leur champ professionnel (accord de branche, conventions collectives, salaires minimaux conventionnels . Certaines ont mis en place des structures décentralisées (départementales ou régionales) ou des coordinations entre syndicats d'entreprises d'un même groupe. Ces structures forment la seconde entrée de la matrice. [...]
[...] Le Congrès confédéral d'Amiens confirme l'article constitutif de la CGT. Dans l'œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit l'augmentation des salaires, etc. «Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme ; il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d'action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir, le groupement de production et de répartition, base de réorganisation sociale. Le texte adopté au Congrès d'Amiens par une coalition de réformistes et de révolutionnaires marque l'apogée du syndicalisme d'action directe. [...]
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