La Chine: Paradoxe d'une puissance économique au sein d'un Etat autoritaire, et appartenant aux Pays du Sud.

Thèmes abordés

Chine, République populaire de Chine, Régime autoritaire, autoritarisme, pauvreté, puissance économique, pays du Sud, Asie, Etat, Deng Xiaoping, Mao Zedong, Politique comparée

Résumé du document

"Aujourd'hui, la Chine connaît un taux de croissance réelle de 9% (ce qui l'amène au 17ème rang mondial) . Mais son PIB par habitant ne s'élève qu'à 4900 US $ (ce qui lui vaut le 135ème rang mondial) . Cette réalité, Serge Berstein l'a bien noté : l'évolution économique de la Chine n'a « pas son équivalent dans l'ordre politiques. Le régime n'entend en rien se libéraliser, abandonner la dictature exercée par le parti communiste » . En effet, même si le niveau de vie économique a sensiblement augmenté pour les citoyens Chinois, la surpopulation, d'une part, entraîne de nombreux retards sanitaires et éducatifs, et l'autoritarisme qui règne encore, d'autres parts, entraine de multiples et différentes obligations, interdictions, et répressions, amenant à un appauvrissement (voire une disparition) de certaines minorités ethniques, et à des conditions de vie parfois aussi miséreuses que sous l'ère de Mao Zedong."

Extraits

[...] Or, en Chine, l'accès à l'éducation est un réel problème. Même si, entre 2005 et 2008, le taux d'alphabétisation de la population adulte (personnes âgées de plus de 15ans) est de en 2010, le taux de la population, âgée de plus de 25 ans et ayant eu accès au secondaire, n'était que de 38,4%[15]. Ainsi que le site hdr.undp.org, il est possible de trouver le tableau suivant, pour l'année 2010 Éducation La durée moyenne de la scolarisation est une donnée inquiétante, car très peu de chinois peuvent alors obtenir un diplôme de qualifications leur permettant de trouver un emploi stable, d'autant plus que la concurrence en termes de diplôme a fortement augmenté à l'ouverture de la Chine sur le marché. [...]

[...] Santé et niveau de vie : Entre 1993 et 1998, l'assemblé populaire nationale, qui se réunie une fois par an, sur convocation du Comité Permanent, souhaitait créer une sécurité social. Mais cette volonté n'a jamais été aboutit (on retrouve cette volonté dans la Charte 08, lancée par les mouvements de l'opposition[18]), et les disparités entre les minorités et la majorité Han face à l'accès aux soins sont très fortes. Comme nous pouvons le lire dans l'ouvrage de Huhua Cao et de Sabrina Bergeron : Selon les données de Liu et al. [...]

[...] Histoire Essentielle, Paris, 2010), avant d'ajouter qu'à la fin des années 1980 était née une vraie boulimie de consommation Evénement plus récent, mais plus marquant encore : lors du 16ème Congrès du PCC, tenu en 2002, et qui a investi Hu Jintao secrétaire général du Comité central du Parti, l'entrée d'entrepreneurs privés dans pays a été autorisée, ce qui a permis à de nombreuses sociétés étrangères de venir s'implanter en Chine, augmentant ainsi le PIB Chinois, mais également le taux d'emplois. Aujourd'hui, la Chine connaît un taux de croissance réelle de (ce qui l'amène au 17ème rang mondial)[4]. Mais son PIB par habitant ne s'élève qu'à 4900 US $ (ce qui lui vaut le 135ème rang mondial)[5]. Cette réalité, Serge Berstein l'a bien noté : l'évolution économique de la Chine n'a pas son équivalent dans l'ordre politiques. [...]

[...] C'est ce paradoxe qui m'a interpellé et m'a amené à choisir la Chine comme pays d'enquête. Mais, tout au long de mes recherches, j'ai rencontré une difficulté majeure, connue par beaucoup d'enquêteurs : le manque de ressources fiables et neutres. En effet, du fait que le gouvernement chinois effectue une censure sur de nombreux documents qui pourraient remettre en cause l'image positive qu'à la communauté internationale sur ce pays, de nombreuses analyses et documents effectués en Chine ne paraissent jamais ; et s'ils paraissent, il est fort possible que le gouvernement Chinois est trafiqué les chiffres, pour s'accorder avec son image positive. [...]

[...] Ainsi, comme nous l'explique Xavier Walter, en 1970 la slogan 3 enfant c'est trop c'est mieux, un, c'est bien est lancé. Puis, en 1981, Deng Xiaoping, qui voyait la croissance démographique comme un obstacle fondamental au développement économique légifère la natalité, avec la loi : un enfant, deux parents, quatre grands- parents. Des peines sont alors prévues pour les parents qui enfreignent cette loi : en 2007, l'amende est de 10 fois le salaire annuel moyen. Cependant, des aides sont prévues pour les couples respectant la loi. [...]