Sciences humaines, activité d'intégration, guerres civiles, contexte historique, situation conflictuelle, communautés religieuses, facteurs de crise, déclencheurs, radicalismes idéologiques, retour réflexif, phénomènes actuels, perspective globalisante
Afin de porter un autre regard sur la production finale de notre activité d'intégration des sciences humaines, nous avons souhaité nous focaliser sur le thème suivant, à savoir les origines, causes des guerres civiles. En effet, grâce à la mobilisation de l'économie, de l'histoire et des sciences politiques, nous allons pouvoir comprendre les diverses problématiques reliées au déclenchement des guerres civiles.
[...] Et d'autre part, les rivalités dans la classe politique et dans la gestion de l'État sont catastrophiques pour le devenir d'un pays en proie à des violences intra étatiques. Enfin, il ne faut pas omettre qu'un pays en situation de guerre civil renvoi à un pouvoir politique qui ne détient plus le monopole de la violence légitime. Que ce soit en Sierra Leone dans les années 1990, au Soudan, toujours à la même période, mais avant cela au Liban dans les années 1980, et aujourd'hui encore en Libye ou en Syrie, les milices, les groupes terroristes se substituent à l'armée régulière dans le contrôle de la violence. [...]
[...] C'est ce qui se passe lors de révolution islamique en Iran en 1979 qui formalisa dans les premiers mois de cette dernière une guerre civile entre tous les acteurs dans le but de récupérer ou d'asseoir son pouvoir. Cette vision rentre en corrélation avec l'analyse de Georges Balandier concernant l'analyse des systèmes politiques. En effet, selon lui, « la transformation des systèmes politiques traditionnels est généralement rapportés à la colonisation moderne ou à sa variante moderne, la dépendance.» De ce fait, la transformation du paysage politique local est généralement effectuée par les influences européennes dans le cas des pays en voie de développement qui ont connu des guerres civiles dans le passé, et encore aujourd'hui. [...]
[...] Ce contexte historique pose les bases de toute réflexion concernant l'étude d'une guerre civile. En effet, une guerre civile dans la plupart des cas, une origine politique, économique et social qui ont tendance à s'interpénétrer, à « s'imbriquer » pour reprendre le concept élaboré par Karl Polanyi. De plus, toute situation de guerre civile prend de l'ampleur tant par des alertes, que par des signaux qui tendent à réguler les tensions dans les champs sociaux, qu'ils soient économiques ou politiques. [...]
[...] Ce paradigme est resté quant à lui souvent associée dans la région pour qualifier la situation libanaise voisine durant la guerre civile. Le morcellement territorial et politique en prenant en compte les communautés religieuses reste toutefois un facteur de crise dans son équilibre fragile des forces en présence. Dès lors, suivant notre propos, une guerre civile, appréciée comme un moment de crise à l'intérieur d'un État, d'un territoire donné, doit se comprendre comme une forme d'aboutissement d'un faisceau de facteurs de crise. [...]
[...] Cela a constitué nos deux axes majeurs de difficultés. Dès lors, les « valeurs sures », c'est à dire les travaux de références sur le sujet nous ont permis de les contourner. Dès lors, après avoir finalisé cette recherche, nous avons pu acquérir des compétences supplémentaires (comme la persévérance par exemple ou l'aptitude à la recherche des bonnes ressources intellectuelles) qui nous seront à coup sûr utiles dans notre parcours universitaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture