A travers l'extrait présenté, l'auteur analyse les intérêts et la portée de la science, et
comment ces facteurs influent sur les choix personnels de l'homme, à l'égard de la vie.
Weber oppose "deux sciences" reposant sur deux logiques opposées : l'une appelée
"science de la nature" (I) et l'autre "science de la culture" (II) (...)
[...] Il prend pour exemple le savant qui enseigne à l'université. Si les méthodes d'enseignement sont basées sur la transmission de présuppositions, on ne pourra plus parler de connaissances objectives, mais d'un savoir fondé sur des jugements de valeurs et des prises de positions. Le professeur deviendrait alors un démagogue, voire un prophète qui n'aurait pas l'intention d' élever ses étudiants mais de leur imposition une vision partiale du sujet. Le risque est double étant donné que la chaire universitaire empêche la prise de parole, ce qui condamnerait les étudiants à adhérer à une opinion, plutôt qu'à leur propre point de vue (résultant d'une réflexion personnelle). [...]
[...] Toutefois, elle admet des présuppositions transcendantales qui limitent cette analyse. Celles-ci dépassent le domaine de la science, et appartiennent au domaine de la croyance. D'où le caractère dual de cette discipline. En considérant que l'individu accepte ces présuppositions par conviction, le croyant suit une ligne de conduite reposant sur sa foi. L'auteur parle d'éthique de conviction Parallèlement, l'homme politique nous présente sa conception de la société, en se basant à la fois sur sa réflexion personnelle (rapport aux valeurs), et sur ses prises de positions (jugements de valeur). [...]
[...] Il est vrai ici que d'un point de vue pratique et formel il n'y a pas lieu de réfuter ce raisonnement. Mais dans le fond ce cette logique, Max Weber y voit une absurdité flagrante : en effet, la question est de savoir sur quoi se basent ces présuppositions. Pourquoi devrions nous suivre un tel raisonnement supposé vrai ? Prenons maintenant l'exemple de la médecine moderne : le médecin capable c'està-dire compétent dans le domaine qui est le sien, a pour vocation principale de sauver la vie humaine ou pour faute, d'atténuer la souffrance du malade. [...]
[...] La science de la nature : Un impossible rapport aux valeurs Une science présuppositions injustifiables basée sur des Devons-nous et voulons-nous être techniquement maîtres de la vie ? ] Cela a-t-il au fond et en fin de compte un sens ? Ces questions qui à première vue n'interpellent pas l'individu dans ses rapports en société, paraissent pourtant intriguer le sociologue Max Weber. A travers une analyse des diverses sciences qui gouvernent la vie de l'homme , l'auteur se rend compte que tout les processus qui poussent l'homme à vivre en société, et la façon dont il appréhende cette dernière, sont basés sur des présuppositions. [...]
[...] C'est la vocation principale du savant ; Weber parle d'éthique de responsabilité. Il doit conserver un rapport aux valeurs par opposition au jugements de valeur Cette notion, qu'il définit comme neutralité axiologique est la condition indispensable à l'épanouissement intellectuel de l'individu. Une dualité scientifique au sein de la religion L'auteur confronte ensuite les deux logiques propres aux sciences de la nature et aux sciences de la culture en évoquant l'étude de la religion. Depuis le XIXème siècle, le progrès technique a suscité, de la part des scientifiques, une volonté de tout démontrer de manière rationnelle. [...]
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