Cette question n'est pas évidente. L'éthymologie du terme "vote" est ambiguë: le vote vient du latin votum (voeu) ; dans l'antiquité, le vote, les voeux du citoyen concernant ses dirigeants étaient exprimés publiquement.
Dès lors, de quel vote parle-t-on? Il y a vote dans uen assemblée générale syndicale gauchiste à main levée, dans certains pays d'afrique où les citoyens sont menés aux urnes par les armes, ou plus démocratiquement l'Oregon a connu aux sénatoriales de 1994 un vote par correspondance...
Pour répondre au sujet, on va donc s'en tenir au vote institutionnel français comme acte par lequel on exprime secrètement ses choix lors d'une consultation électorale .
Le sujet soulève un paradoxe : le vote est un acte collectif (on vote tous en même temps) mais exercé seul (dans l'isoloir).
Le vote est-il un acte personnel? Ne vote-on plus comme ses parents? Ne sommes nous pas déterminés pas notre éducation, notre métier, notre lieu géographique? Vote-t-on comme on veut le faire croire librement, en son âme et conscience?
[...] Vote-t-on comme on veut le faire croire librement, en son âme et conscience? Si le système politique français connaît depuis un siècle une véritable individualisation du vote, ce dernier étant érigé comme la quintessence même de l'acte personnel . une individualisation et une personnalisation progressive Montesquieu écrivait dans L'Esprit des lois II : Lorsque le peuple donne ses suffrages, ils doivent être publics ; et ceci doit être regardé comme une loi fondamentale de la démocratie. Il faut que le petit peuple soit éclairé par les principaux, et contenu par la gravité de certains personnages. [...]
[...] Il y a vote dans AG syndicale gauchiste main levée, dans certains pays d'Afrique où les citoyens sont menés aux urnes par les armes, ou plus démocratiquement l'Oregon a connu aux sénatoriales de 1994 un vote par correspondance . Pour répondre au sujet, on va donc s'en tenir au vote institutionnel français comme acte par lequel on exprime secrètement ses choix lors d'une consultation électorale . Le sujet soulève un paradoxe : le vote est un acte collectif (on vote tous en même temps) mais exercé seul (dans l'isoloir). Le vote est-il un acte personnel? Ne vote-t-on plus comme ses parents? Ne sommes-nous pas déterminés pas notre éducation, notre métier, notre lieu géographique? [...]
[...] Au sud- est, en revanche, les paysans, plus pauvres, se sont sentis solidaires d'une bourgeoisie marchande qui assurait l'écoulement des produits agricoles et notamment des toiles tissées dans les campagnes. Cet exemple montre assez qu'il est important de remonter aux sources de la tradition locale pour comprendre les comportements présents. Le vote résulte donc de déterminismes complexes qui ont plus ou moins consciemment influencé l'électeur. Bibliographie : L'électeur a ses raisons, D. Boy, N. Mayer (dir.), Presses de Sciences Po Le comportement politique des Français, F. Matonti, Armand Colin,1998 Explication du vote, D. Gaxie (dir.), F.N.S.P., 2e éd Dictionnaire du vote, P. [...]
[...] Véritable croyance de nos jours d'un vote personnel, non plus partisan ou déterminé autrement. On a vu cette croyance dans les arguments pour le rejet des machines électorales, crainte d'une désindividualisation par une mécanisation du vote. Acte humain a été substitué par la machine, d'où la peur d'une perte de contrôle par l'Homme. II) . le vote, parce qu'il est justement humain, n'en reste pas moins un acte irrémédiablement lié à des déterminismes de différents ordres. A)Les facteurs géographiques : On cherche dans la localisation des électeurs la raison de leur comportement. [...]
[...] La propagande électorale : qu'il s'agisse de l'affichage ou des différents moyens audiovisuels, les pouvoirs publics, éventuellement avec l'aide d'autorités administratives indépendantes (ex. : Conseil supérieur de l'audiovisuel), encadrent et contrôle le déroulement de la communication électorale afin que les candidats bénéficient d'une égalité de traitement. Par ailleurs, la loi du 19 février 2002 interdit la publication des sondages d'opinion la veille de chaque jour de scrutin et le jour de celui- ci, pour éviter justement d'influencer le suffrage. Le Xxème siècle a donc connu tant une individualisation qu'une personnalisation du vote : l'électeur vote seul, isolé, en son âme et conscience. [...]
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