1 L'école de Chicago ? le principe des lois naturelles
2 Durkheim et Weber : liberté individuelle et autorité politique
3 Le courant marxiste
[...] C'est de cette époque que date la citation l'air de la ville rend libre La ville monnaye elle aussi sa liberté au roi. On passe d'un pouvoir dominé par les seigneurs à un pouvoir économique basé sur les activités marchandes. La bourgeoisie urbaine prend le pouvoir et se répartit en corporations en fonction du métier et des origines. On voit apparaître les luttes de pouvoir entre les différents groupes sociaux. Puis, peu à peu, les corporations vont perdre de leur liberté, de leur autonomie, avec les périodes d'invasions : le pouvoir central assure la sécurité. [...]
[...] La fin des classes nécessite un pouvoir extrêmement fort (dictature) pour pouvoir imposer cette organisation sociale, cette vision de la société. L'apport majeur du courant marxiste a été de prendre en compte les classes sociales et de ne pas dissocier la politique urbaine de l'économie et de l'Etat. On donne à la ville un rôle prépondérant. Aujourd'hui, on ne parle plus de rapports de forces mais de : Négociations Ajustements On ne peut plus accepter qu'un groupe prenne le pouvoir. L'interprétation est différente. [...]
[...] ETAT FORT Max Weber Il montre plutôt comment se sont constituées les villes en Europe et qu'est-ce qui fait leur spécificité POLITIQUES PUBLIQUES Il s'intéresse à la question du pouvoir et à l'émergence des formes nouvelles qui viennent bousculer le pouvoir traditionnel des rois et de la noblesse au moyen âge. Le point clé qui a permis une transformation de la société est que grâce aux villes, les individus ont pu adopter de nouveaux droits (caractéristique de l'occident). La caractéristique des villes du Moyen Age est leur liberté. Elles se sont constituées de façon indépendante du pouvoir central. [...]
[...] Selon Durkheim, ce passage se fait entre autre par le transfert du nomadisme à la sédentarisation par l'agriculture, l'apparition des villes, le développement des communications (qui génèrent de nouveaux types de rapport entre les individus) Pour Durkheim, la vie collective se transforme très rapidement dans les villes où les couches sociales sont discontinues, fragmentées, et se remplacent en permanence les unes aux autres. (Dans les villages, à la campagne, il y a peu d'individualités, le temps est long, contrairement à la ville ou il y a l'anonymat et la fragmentation des couches sociales ) L'individu, dans les grandes villes, est beaucoup plus affranchi du joug collectif, de la contrainte collective. Cette situation contraste avec le monde rural et villageois qui est le lieu de la tradition et des usages reçus. l'air de la ville rend libre : on exprime nos libertés individuelles. [...]
[...] On retrouve ainsi une mobilité de la population en fonction de l'activité économique (Exemple : A Paris, on retrouvait dans les quartiers Nord-Ouest la population plus aisée et dans les quartiers Sud-Est, la population ouvrière) Si le fonctionnement des institutions publiques est l'expression des rapports sociaux, il est difficile de ce fait de donner une réelle consistance à ces institutions car elles n'apparaissent pas comme réellement indépendantes : elles sont soumises et influencées par les rapports de force entre les groupes. Ici, les collectivités territoriales n'ont pas de réel pouvoir. Elles offrent davantage à une classe sociale la possibilité de réaliser ses intérêts. Le pouvoir local est l'expression d'une catégorie de la population. [...]
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