Quelle est la répartition des compétences ayant trait à l'action publique et l'implication du citoyen dans ce processus au sein de l'espace urbain ? Quelle évolution peut-on envisager sur ce plan ?
La Ville est un élément clé de toute société occidentale. On entend par espace urbain un champ géographique sur lequel s'exerce une activité humaine plus concentré qu'en d'autres points d'un territoire national. Elle est à ce titre une entité à part entière, tant sur les plans économique que politique. Son existence suppose, pour les individus qui vivent en son sein, une mise en commun de l'espace dans le but de promouvoir une « efficacité urbaine » se voulant avant tout évolutive, vivante. C'est dans cette logique que s'intègre la notion d'action publique ; Intervention déclarée et organisée, elle vise à assurer le bon fonctionnement de cet espace sur des points bien précis. Ainsi, elle engendre une logique administrative chargée de la mettre en place. On peut dores et déjà dégager deux niveaux de l'action publique : D'abord dans un cadre soumis à l'influence de l'Etat, elle est la conséquence d'une volonté centrale de définir une politique globale de l'urbanisme. Ensuite, le cadre local, à la fois dans une activité déconcentrée et décentralisée, se veut le vecteur d'une politique de proximité quant aux citoyens, acteurs et bénéficiaires de l'action publique. L'implication de celui-ci dans ce processus engendre une troisième interrogation portant sur le sens de la démocratie à l'échelle locale : est-elle multi niveaux, soit inscrite dans le processus décisionnel (qui vote ? pourquoi ? à quelle échelle ?) et participatif (action municipale, engagement) ? Il se dégage de ces différentes pistes de réflexion différents cadres d'analyse. La commune, au sens juridictionnel, est un espace où se concentrent individus, services, infrastructures, qui ensemble génèrent une action publique et une démocratie aux multiples visages.
[...] Ce principe touche de beaucoup plus près le citoyen et la démocratie dans l'espace urbain, puisqu'il est choisi pour ses connaissances et/ou compétences dans un domaine précis. Enfin, le conseil de quartier, pour les communes de plus de habitants, crées par la loi du 27/02/02 permet d'impliquer une fois de plus les citoyens dans la vie urbaine. Il s'agit ici d'une sorte de conseil municipal restreint délégué à la gestion d'une partie de la ville. II] Espace urbain et décentralisation : quelles perspectives ? [...]
[...] L'implication de celui-ci dans ce processus engendre une troisième interrogation portant sur le sens de la démocratie à l'échelle locale : est-elle multi niveaux, soit inscrite dans le processus décisionnel (qui vote ? pourquoi ? à quelle échelle et participatif (action municipale, engagement) ? Il se dégage de ces différentes pistes de réflexion différents cadres d'analyse. La commune, au sens juridictionnel, est un espace où se concentrent individus, services, infrastructures, qui ensemble génèrent une action publique et une démocratie aux multiples visages. L'espace urbain : un champ soumis à de multiples intervenants complémentaires Les structures extérieures 1. [...]
[...] Une nouvelle forme d'action publique a donc été envisagée et rendue possible par un certain nombre de lois visant à définir un autre type, ou du moins une autre gestion de l'espace urbain. Le regroupement de communes a donc l'avantage de concilier plusieurs espaces, et de tirer profit ensemble de diverses attributions. Par exemple, le groupement peut permettre une gestion de l'eau plus saine et plus efficace pour l'ensemble des populations associées. La mise en commun est des plus variée, elle peut toucher aux transports, à l'embellissement, à l'assainissement, à la coopération technique etc On considère globalement quatre structures de regroupement : la communauté de commune, les communautés d'agglomération, les communautés urbaines, et les EPCI d'agglomération nouvelle. [...]
[...] Elle est à ce titre une entité à part entière, tant sur les plans économiques que politique. Son existence suppose, pour les individus qui vivent en son sein, une mise en commun de l'espace dans le but de promouvoir une efficacité urbaine se voulant avant tout évolutive, vivante. C'est dans cette logique que s'intègre la notion d'action publique ; intervention déclarée et organisée, elle vise à assurer le bon fonctionnement de cet espace sur des points bien précis. Ainsi, elle engendre une logique administrative chargée de la mettre en place. [...]
[...] Ainsi, les communes auront la possibilité de gérer plus efficacement et surtout plus rapidement les affaires internes. Il s'agit là du principe même de la loi de décentralisation, réductrice d'une administration trop centralisée et donc trop lourde, relativement incompatible avec les nécessités locales, gérées bien plus efficacement par les principaux intéressés. L'action publique et la démocratie s'en trouvent toutes deux largement avantagées. À noter que la rupture n'est pas totale (pas plus que possible, voir fin de l'exposé), avec l'administration centrale. [...]
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