Le positivisme est une doctrine philosophique proposée par Auguste Comte (1798-1857). En effet, apparaissent au XIXe siècle des sociétés de plus en plus régies par les sciences et les techniques (sciences positives telles que les sciences naturelles et physiques).
Ce développement des sciences provoque un déclin des croyances religieuses qui vont devenir la base de la société. Le problème est que ces sociétés sont de plus en plus complexes et difficiles à gouverner.
Il n'y a donc plus de droit divin pour régir la société (...)
[...] Ces radicaux sont alliés avec certains républicains Progressistes et des socialistes. Le gouvernement sera mené par Waldeck-Rousseau (1846-1904), qui est progressiste, de 1899 à 1902. Cet homme politique sera à l'origine des premières lois (de la deuxième vague après Ferry) de lutte contre l'influence de l'Eglise. Le 1er juillet 1901 : la loi concernant la liberté d'association est votée (lutter contre les congrégations religieuses) car ces congrégations doivent maintenant avoir recours à une autorisation législative pour être fondée. En 1902 : de nouvelles élections législatives : Emile Combes (1835-1921) est le nouveau chef du gouvernement. [...]
[...] La nouvelle élite qui émerge sera constituée d'intellectuels (universitaires) et de journalistes, publicistes. Ces gens doivent tout à la République. [...]
[...] La stabilisation du régime démocratique (1870-1914) Chapitre 3 - La République investie par les Républicains : cadres de pensée et groupes sociaux Cela va engendrer un changement politique mais également idéologique et social. Une adhésion forte au positivisme II- Mise en forme de la politique scolaire III- La laïcité sous le signe du conflit IV- Anciennes et nouvelles élites de la République Une adhésion forte au positivisme Le positivisme est une doctrine philosophique proposée par Auguste Comte (1798-1857). En effet, apparaissent au XIXe siècle des sociétés de plus en plus régies par les sciences et les techniques (sciences positives telles que les sciences naturelles et physiques). [...]
[...] La République ne subventionne plus les lieux de culte et la liberté de culte est mise en place (il n'y a plus de religion d'Etat). C'est en effet le parachèvement de la politique anticléricale et laïque. IV- Anciennes et nouvelles élites de la République La période allant de 1870 à 1914 marque la fin des notables c'est-à- dire l'aristocratie et par conséquent la fin de l'influence sur les masses paysannes. Le développement de l'instruction n'y est pas étranger avec l'émergence de citoyens autonomes, capables de lire et d'écrire et de comprendre la politique. [...]
[...] On assiste à un changement d'équilibre dans les forces politiques. Il va y avoir une alliance donc entre opportunistes et catholiques qui vont constituer un centre-droit, ce seront les Progressistes (vers 1893-1894). Leur chef de file sera Jules Méline, président du Conseil de 1896 à 1898 faisant partie de la droite modérée républicaine (centre). Cependant, l'année 1898 est balayée par l'affaire Dreyfus et les forces politiques vont se radicaliser avec d'un côté les dreyfusards (plutôt à gauche) et de l'autre les antidreyfusards (à droite). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture