L'Amérique latine est un continent présentant des caractéristiques qui, semble-t-il, auraient dû faciliter l'intégration régionale dans un même ensemble des Etats qui se partagent cette grande terre : une langue et une civilisation commune (pour l'essentiel, l'héritage de l'Espagne coloniale, mis à part une exception importante : le Brésil, qui s'est retrouvé portugais par une « erreur de calcul » historique lors du traité de Tordesillas (en 1494), des ressources naturelles et humaines conséquentes (371 millions d'habitants à l'heure actuelle), une indépendance précoce (dès les années 1820 pour la plupart).
Enfin, hormis le rempart naturel des montagnes andines et de la forêt amazonienne, le continent est d'un seul bloc, ce qui limite le cloisonnement géographique entre Etats.
L'Amérique latine s'est pourtant heurtée à deux obstacles majeurs à son développement (et à l'intégration régionale des Etats se partageant son sol) :
– d'une part, ses propres faiblesses politiques (une longue succession de de coups d'Etat militaires et de dictatures rythment les deux derniers siècles),
– d'autre part, la prégnance politique des Etats-Unis d'Amérique dans la région.
[...] E. SERRURIER Université de CLERMONT-FERRAND I Master en droit comparé et politique internationale LE VENEZUELA DE H. CHAVEZ ET L'INTEGRATION REGIONALE EN AMERIQUE LATINE Introduction . p I. L'exclusive latino-américaine . p A. Contre le système globalisé de libre-échange . [...]
[...] p B. Contre le panaméricanisme . p II. Pour le développement du Sud par le Sud . p A. Vers la synergie du continent : l'UNASUR . p B. [...]
[...] Hormis lorsque certaines décisions de la Commission et de la Cour interaméricaine des droits de l'homme, organes juridictionnels de l'O.E.A. en charge de la protection des droits fondamentaux, les rappellent à leurs obligations en vertu des traités qu'ils ont ratifiés E. SERRURIER C'est en matière H. Chavez et l'intégration régionale en Amérique latine économique que Hugo Chavez dénonce le panaméricanisme, en ce sens qu'il y voit, à travers des faux-semblants libéraux, la mainmise directe des Etats-Unis sur les pays d'Amérique latine. [...]
[...] Cette annonce a eu pour préalable le remboursement avec cinq ans d'avance ! de l'intégralité de la dette du Venezuela auprès de la Banque mondiale, alors que celle-ci était de trois milliards de Dollars à l'arrivée au pouvoir de Chavez en 1999, et que son pays avait subi un nouveau plan d'ajustement structurel et de rééchelonnement de la dette (le huitième ) décidé par le FMI en 1996. Ce remboursement de la dette, mû par un dégoût général vis-à-vis des institutions financières internationales dans la région, n'est pas un cas isolé et une telle procédure a été également effectuée par le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay, pressés d'en finir avec la tutelle du FMI sur leur politique économique, une tutelle vue comme une ingérence étrangère. [...]
[...] Chavez et l'intégration régionale en Amérique latine INTRODUCTION. - Avant d'entrer dans le vif du sujet, il convient de dresser un état des lieux de l'intégration régionale en Amérique latine, et d'esquisser quelques bases de l'inspiration politique qui préside actuellement aux destinées du Venezuela. - L'Amérique latine est un continent présentant des caractéristiques qui, semble-t-il, auraient du faciliter l'intégration régionale dans un même ensemble des Etats qui se partagent cette grande terre : une langue et une civilisation commune (pour l'essentiel, l'héritage de l'Espagne coloniale, mis à part une exception importante : le Brésil, qui s'est retrouvé portugais par une erreur de calcul historique lors du traité de Tordesillas en 1494), des ressources naturelles et humaines conséquentes (371 millions d'habitants à l'heure actuelle), une indépendance précoce (dès les années 1820 pour la plupart). [...]
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