Vème République, Gaullisme, guerre d'Algérie, référendum du 28 octobre 1962, fin du Gaullisme, Pompidou
La guerre d'Algérie, qui ne dit pas encore son nom à l'époque, s'enlise et René Coty alors Président de la République prend discrètement contact avec le Général De Gaulle, mais c'est finalement Pierre Pflimlin qui sera nommé à la tête du gouvernement. Il va alors entamer une négociation avec le Front de Libération Nationale Algérien pour trouver une issue à ce conflit. Mais le 13 mai 1958, jour de l'investiture de Pflimlin, une foule d'algérien, partisane de l'Algérie Française, manifeste à Alger et parvient à s'emparer du gouvernement d'Alger. Est alors créer un Comité de Salut Public placé sous la direction du Général Massu. C'est donc dans ce contexte que De Gaulle pense à intervenir et le 15 mai 1958, publiquement, il dénonce l'impuissance du Régime face à cette guerre et se dit prêt à assurer « les pouvoirs de la République ». Opposé à un coup d'État, il souhaite que sa prise de pouvoir se fasse de la façon la plus légitime qui soit. Pour éviter une guerre civile, tous les partis politiques s'accordent sur l'investiture du Général De Gaulle, à l'exception de Pierre Pflimlin et de son parti, le Mouvement républicain pour la France ( MRP ), qui ne veut pas céder sa place. Finalement le Président de a République, René Coty, annonce le 29 mai qu'il fait appel à De Gaulle pour « sauver la République ».
[...] Est alors créer un Comité de Salut Public placé sous la direction du Général Massu. C'est donc dans ce contexte que De Gaulle pense à intervenir et le 15 mai 1958, publiquement, il dénonce l'impuissance du Régime face à cette guerre et se dit prêt à assurer « les pouvoirs de la République ». Opposé à un coup d'État, il souhaite que sa prise de pouvoir se fasse de la façon la plus légitime qui soit. Pour éviter une guerre civile, tous les partis politiques s'accordent sur l'investiture du Général De Gaulle, à l'exception de Pierre Pflimlin et de son parti, le Mouvement républicain pour la France ( MRP qui ne veut pas céder sa place. [...]
[...] Le choc pétrolier de 1973 et la dégradation de l'état de santé du président laissèrent donc les réformes envisagées en suspens. le « changement » Georges Pompidou, décédé le 2 avril 1974 des suites d'un cancer, c'est une nouvelle fois Alain Poher qui assure pour quelques jours la fonction présidentielle. Le 19 mai 1974 ont donc lieu de nouvelles élections qui voient Valéry Giscard d'Estaing l'emporter, assez justement, devant Jacques Chirac avec 50,81% des voix. Il entreprend aussitôt de nombreuse réformes et envisage principalement d'abaisser l'âge de la majorité à 18 ans au lieu de 21, autoriser l'interruption volontaire de grossesse ( 1975 ) ainsi que le divorce par consentement mutuel et réaliser des économies d'énergies en instaurant un système d'heure d'été et d'hiver. [...]
[...] Le Gouvernement de Pompidou décide alors de réagir non pas par la force comme le souhaite De Gaulle, mais par des négociations qui débouchent, le 27 mai 1968, aux accords de Grenelles. Accords sans effets puisque la crise va s'intensifier avec l'intervention des ouvriers et des syndicats qui font un appel à la grève générale. De Gaulle profite alors de ce contexte conflictuel pour renverser le régime. En effet, le 30mai 1968, il annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale et la droite redevient ultra-majoritaire. Malgré cela, le vainqueur de la crise n'est pas De Gaulle, mais plutôt Pompidou qui est allé discuter avec les jeunes. [...]
[...] Ce projet est très novateur et marque une véritable rupture avec le système qui prévalait sous la quatrième République. Il met ainsi en avant le rôle du Président de la République qui devient la véritable clé de voûte du système, prévoit la mise en place d'un Régime parlementaire avec une possibilité de dissolution de la chambre basse ( Assemblée Nationale et à l'inverse de renverser le Gouvernement par une motion de censure votés par les députés. Le 7 octobre 1958, M. [...]
[...] Sous la plume de François Mitterrand , « Le coup d'État permanent » est publié et à vocation à critiquer très fortement le régime gaulliste. Quelques mois plus tard il se présente aux élections présidentielles de 1965 contre De Gaulle et Jean Lecanuet ( MRP Cette date est importante puisque c'est la première fois dans l'histoire de France qu'un Président est élu au suffrage universel direct. A l'issu d'un deuxième tour l'opposant à Mitterrand, De Gaulle devient Président de la République avec 55% des voix. [...]
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