Président de la République, Ve République, rationalisation parlementaire, général de Gaulle, institution présidentielle, processus évolutif
Le Général de Gaulle apparaît comme le personnage central de la Ve République, son action politique se voulait nécessaire dans une France en pleine crise. Pour le général de Gaulle, il était nécessaire d'amorcer un changement pour stabiliser une situation politique secouée par des crises à répétitions émanant du parlementarisme accru de la IVe République. Son mot d'ordre est simple, créer un État fort, où l'exécutif est prépondérant face au pouvoir législatif de l'Assemblée de la IVe République. De Gaule veut remettre la question l'autorité étatique au centre des enjeux politiques, en redéfinissant sa place et sa fonction dans la République, tout en établissant une institution présidentielle forte, qui serait un véritable ciment entre les différentes institutions politiques et la nation française, car légitiment élu par ce dernier au suffrage universel. La révision constitutionnelle de 1958 qui établit un parlementarisme rationalisé verra la prééminence de l'institution présidentielle évoluer suite à la révision constitutionnelle de 1962 qui change le mode d'élection du président et permet l'instauration du fait majoritaire.
[...] Touhari, P., Les Rapports entre Le Parlement et Le President en France: Une Evolution de la Nature du Regime politique?' Vol. 28(1) (2012) journal of the International Commission for the History of Representative and Parliamentary Institutions 200. Les ordonnances sont des textes édictés par le gouvernement dans des matières qui relèvent normalement du domaine de la loi tel que définit par l'article 38. Il est à noter que lors de cette procédure, le parlement ne peut plus prendre aucune initiative en ce qui concerne la loi visée par l'ordonnance. [...]
[...] En effet, sous ce régime, il régnait une véritable instabilité ministérielle il faut pour ce faire limiter les prérogatives du Parlement, Michel Debré alors premier ministre veut par l'activisme du gouvernement mettre en place un contre pouvoir. Dans la pratique la constitution de 1958 va dorénavant opérer une plus grande rigueur sur l'initiative législative et supervisera les deux chambres du parlement, c'est-à-dire l'assemblée nationale et le sénat. Le rapport de force commence à changer pour permettre au gouvernement de détenir l'initiative des prérogatives législatives. [...]
[...] La Ve République, partagé entre un parlementarisme rationalisé et naissance d'un l'institution présidentielle dans un processus évolutif Introduction : Le Général de Gaulle apparaît comme le personnage central de la Ve République[1], son action politique se voulait nécessaire dans une France en pleine crise[2]. Pour le général de Gaulle, il était nécessaire d'amorcer un changement pour stabiliser une situation politique secouée par des crises à répétitions émanant du parlementarisme accru de la IVe République. Son mot d'ordre est simple, créer un État fort, où l'exécutif est prépondérant face au pouvoir législatif de l'Assemblée de la IVe République. [...]
[...] La tradition républicaine française nécessite une émanation populaire du pouvoir politique. Il y'a une volonté manifeste de la par du constituant de remédier à cette insuffisance provenant de la IVe république, où le suffrage universel n'était l'émanation que du pouvoir législative. Le second principe est le principe des séparations des pouvoirs entre le gouvernement et le parlement, là encore il y'a volonté manifeste de la par des constituants, de préserver ce principe. Il est important de signaler que cette séparation, si chère à Montesquieu est un principe traditionnel républicain qui pose également les bases du rationalisme parlementaire. [...]
[...] Possédant un premier ministre membre de sa propre formation politique et aux ordres, un gouvernement choisit par ce dernier et également une majorité parlementaire, on commence ainsi à assister inéluctablement à l'avènement du présidentialisme absolu. L'exemple type de l'hyper-présidence impulsé par De Gaulle est sans aucun doute personnifié par Sarkozy, qui s'est voulu un président qui gouverne la France, en dirigeant lui-même sans consulter son premier ministre de la politique à appliquer, en ce sens, le premier ministre est devenu un “collaborateur du chef de l'tat” et véritablement un subordonné au tendance absolutiste du président. [...]
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