Valéry Giscard d’Estaing

Résumé du document

Valéry Giscard d'Estain est un homme politique français né à Coblence (en Allemagne), le 2 février 1926. Il est le fils d'Edmond Giscard, membre de l'Institut de France et décoré de la Légion d'honneur et de May Bardoux. Lycéen, il a étudié au lycée Janson-de-Sailly et à Louis-le-Grand à Paris mais quitte la ville sous l'occupation allemande pour rejoindre le lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Il obtient son baccalauréat à l'âge de 15 ans. Il intègre ensuite l'Ecole polytechnique en 1944 puis l'Ecole Nationale d'Administration en 1948 et en sort dans la botte. C'est donc en 1952 qu'il entre à l'inspection générale des Finances et y rejoint ainsi son père.

En 1954, celui que l'on surnomme couramment VGE, fait ses débuts en politique : il parvient à intégrer le cabinet d'Edgar Faure, alors président du Conseil. Puis, il ne fait que gravir les échelons pour obtenir en 1959 le poste de secrétaire d'Etat aux Finances puis en 1962, celui du ministre des Finances lors du premier mandat du général de Gaulle. En 1966, il quitte le gouvernement mais parvient à se faire élire à la mairie de Chamalières, dans le Puy-de-Dôme. Il fait son retour sur le devant de la scène en 1969, nommé par Pompidou, ministre des Finances et de l'Economie jusqu'en 1974.

Extraits

[...] Celle-ci est déterminante, car elle lui permet de l'emporter, mais de justesse (50,81% des voix) : sa fameuse phrase adressée à Mitterrand lors du débat du 10 mai lui fut d'un grand secours : Vous n'avez pas le monopole du cœur. Le septennat de Giscard d'Estaing est à l'origine de nombreuses innovations politiques. C'est avant tout l'abaissement de la majorité civile de 21 à 18 ans, mais aussi l'effacement progressif du caractère légèrement autoritaire qui devient mieux dissimulé. Ainsi, l'ORTF est supprimée au même titre que les écoutes téléphoniques. [...]

[...] L'homme de lettres Valéry Giscard d'Estaing est également un homme de lettres. En 1976 parait sa première œuvre littéraire ; c'est un essai, Démocratie française. Dans cet ouvrage, il expose ses principales idées, ses ambitions en quelque sorte, au sein de la vie politique française. Il met alors en avant le projet d'une démocratie libérale, en intégrant une sorte d'éloge du libéralisme économique, liée à la constitution d'une Europe forte, au cœur de laquelle la France jouerait un rôle central. [...]

[...] L'Européen Valéry Giscard d'Estaing est un Européen convaincu. Il le montre au cours de son mandat par son implication dans l'aventure européenne et sa vision moins restreinte que de Gaulle dans le processus d'intégration des Etats au sein d'une communauté supranationale. En 1979, le lancement du SME (Système Monétaire Européen) en témoigne : plusieurs sommets sont organisés entre VGE et Helmut Schmidt, alors chancelier allemand afin de mettre au point ce système. Son attachement à l'édification d'une Union européenne reste très fort après son mandat présidentiel. [...]

[...] Il obtient son baccalauréat à l'âge de 15 ans. Il intègre ensuite l'Ecole polytechnique en 1944 puis l'Ecole Nationale d'Administration en 1948 et en sort dans la botte. C'est donc en 1952 qu'il entre à l'inspection générale des Finances et y rejoint ainsi son père. La vie politique En 1954, celui que l'on surnomme couramment VGE fait ses débuts en politique : il parvient à intégrer le cabinet d'Edgar Faure, alors président du Conseil. Puis, il ne fait que gravir les échelons pour obtenir en 1959 le poste de secrétaire d'Etat aux Finances puis en 1962, celui du ministre des Finances lors du premier mandat du général de Gaulle. [...]

[...] Bibliographie et sources http://www.vge-europe.eu/ : blog de Valéry Giscard d'Estaing qu'il consacre uniquement tout ce qui a trait à l'aventure européenne et notamment sa contribution. Joseph-Jacques Jonas et Anne Nourry, Giscard de tous les jours ; très bon ouvrage qui décrit la vie du président de la République depuis son élection jusqu'à la fin de l'année 1977, date à laquelle il est publié. C'est grâce à une vision qui se veut objective en apparence, mais qui peint toute la vie quotidienne avec en réalité une subjectivité très agréable, que les deux auteurs nous guident au cœur du quotidien de Giscard d'Estaing. [...]