L'utopie et la contre-utopie dans nos sociétés

Résumé du document

L'utopie se définit comme le pays imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux. La contre-utopie en revanche est le pays imaginaire où un gouvernement totalitaire règne par la terreur et l'inexistence des libertés individuelles et collectives sur un peuple soumis, sans aucune préoccupation du bonheur dudit peuple.

Depuis les tous premiers pas de l'humanité et jusqu'à aujourd'hui, l'homme n'a cessé de rechercher de nouveaux moyens de fonctionner. Du plus modéré au plus extrémiste, du plus simple au plus complexe, du plus libéral au plus despotique, du plus pacifique au plus belliqueux, on peut penser que tout a été inventé et essayé.

Pourtant, il faudra attendre la définition d'«utopie» au XVIIIe siècle par Thomas More pour que chacun vienne apporter son idée du fonctionnement social parfait ; du plus concret au plus loufoque. C'est à la fin de la révolution industrielle et pendant l'une des plus graves crise économique que l'Humanité ait jamais connu que beaucoup de démocraties ont, souvent dans la violence, laissé place à des systèmes «utopiques» extrémistes, dans la terreur et le sang.

Le drame des utopies appliquées en masse, c'est peut-être bien le désir le plus extrême de tous accompli par un seul et ainsi appliqué à tous. Le concept d'utopie peut-il exister sans celui de contre-utopie, et vice-versa ?

Extraits

[...] L'utopie et la contre-utopie dans nos sociétés Le concept d'utopie peut-il exister sans celui de contre-utopie, et vice-versa ? PROBLEMATIQUE 2 SOMMAIRE ANALYSES DE QUATRE ROMANS-RÉFÉRENCE DE LA CONTREUTOPIE ET DE L'ANTICIPATION SOCIALE - Biographies des auteurs, page 4. - 1984 ou «Quand la vie privée est abolie page 6. - La Ferme des Animaux ou «Quand certains sont plus égaux que d'autres page 8. - Le Meilleur des Mondes ou «Quand l'utopie est une drogue douce page 9. - Fahrenheit 451 ou «Quand le feu ne brûle pas que du papier page 11. [...]

[...] La recherche de l'utopie est ainsi à double tranchant. Mais il est vrai qu'elle possède des effets bénéfiques non négligeables. Dans ce cas, une société peut être amenée à faire des progrès fulgurants sur le plan social. On verra notamment une amélioration du mode de vie au quotidien, avec des environnements plus propres, des heures de travail plus souples. Une grande part de l'argent étant aussi dédiée à la recherche dans le domaine de la santé, par exemple ; l'évolution de la sécurité sociale, ainsi que la suppression du chômage, et du travail pour tous. [...]

[...] Oui, la société présentée dans l'œuvre de Bradbury possède des points communs avec l'idéal Utopique, comme la volonté d'assurer la «sécurité de tous», et bonheur commun». Mais tout ceci n'est qu'une illusion, et cet idéal se transforme en cauchemar : la dystopie. Les intellectuels «cachés» sont d'abord dénoncés par leurs voisins de tous les jours, avant d'être arrêtés par la police (référence à la période de Vichy en France). Et les gens, finalement, ne sont pas heureux, et souffrent intérieurement. En définitive, l'utopie est directement liée à la dystopie. [...]

[...] Selon la loi dictée par les cochons pour tous les animaux de la ferme dictatoriale, «Tous les animaux sont égaux». La monstruosité de la dictature s'exprime par ce petit «ajout» à cette loi, durant une nuit, pour permettre aux cochons d'asseoir définitivement leur dictature sur les animaux : «Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.» La Ferme des Animaux ou 8 QUAND L'UTOPIE EST UNE DROGUE DOUCE Ce qui frappe à la lecture du «Meilleur des mondes», c'est le peu d'intérêt qu'apporte Aldous Huxley à la plausibilité de la société qu'il créée. [...]

[...] Il est surtout connu pour son oeuvre contre-utopique «Fahrenheit 451». Ray Bradbury est une véritable star internationale de la littérature et est une référence de la littérature américaine. Douglas Bradbury Aldous Leonard Huxley est un écrivain britannique né en 1894 à Godalming et mort en 1963 à Los Angeles (US). Il est surtout connu pour ses romans meilleur des mondes» en 1931, «Les diables de Loudun» en 1952 ) et pour ses essais, mais il a aussi écrit quelques nouvelles, des poésies, des récits de voyage ainsi que des scénarios de films. [...]