URSS, déclin du communisme, fronts nationaux, Kominform, Khrouchtchev, Pérestroïka
Au sortir de la seconde guerre mondiale, qui fit des millions de victimes et où la cruauté humaine a atteint son paroxysme, les soviétiques s'attendaient à un assouplissement du régime sur 3 principaux axes : Le premier d'entre eux visait à une plus grande tolérance vis à vis de l'église Orthodoxe qui pendant les premières années du communisme ( années 1920 ) avait subit de nombreuses critiques et fut la cible privilégiée d'une politique soviétique très autoritaire.
Le second axe visait quant à lui à obtenir une plus grande autonomie des États fédérés et ainsi équilibré les rapports avec l'hypercentre de Moscou.
Le troisième axe touchait à l'émancipation de l'agriculture vis à vis du système de collectivisation.
La volonté, il est clair, est de rendre le système moins contraignant, mais en 1945, l'URSS va passer d'un excès à un autre, notamment en remplaçant le Marxisme-Léninisme par le Stalinisme.
[...] Tous les opposants à la doctrine Jdanov sont également exclus. Accusés de faire « du formalisme non populaire », Prokofiev et Soljentsyne feront aussi les frais de cette idéologie. La répression va également toucher les juifs notamment à la suite du « complot des blouses blanches » où certains médecins du « petit père des peuples » étaient accusés d'avoir voulu le tuer. Enfin, l'armée est aussi frappée par ces persécutions, c'est ainsi que le Maréchal Joukov est envoyé dans un camp de travail pour avoir « adhérer » aux idées occidentales. [...]
[...] Malgré cela, la déstalinisation ne remet pas en cause la Dictature Communiste. Brejnev, successeur de Khrouchtchev, préservera quant à lui le pouvoir de la Nomenklatura. La Pérestroïka Leonid Brejnev meurt le 10 novembre 1982, un jeune dirigeant de 54 ans, Mikhaïl Gorbatchev, devient premier secrétaire du PCUS le 18 mars 1985. Celui-ci a plusieurs objectifs : mettre en œuvre une planification, réinstaurer une course aux armements, et lutter contre l'alcoolisme et la corruption. Pour atteindre son but, il va dénoncer dans son ouvrage « Pérestroïka » publié en 1987, le retard du pays notamment dans le domaine technologique et agricole, mais aussi le coût de la course à la production. [...]
[...] Il disparaît finalement en 1956, rendant par la les États satellites encore plus dépendants du pouvoir centralisateur de Moscou. La déstalinisation et ses suites L'ère Khrouchtchev Le 5 mars 1953, Staline meurt et les prétendants au pouvoir se font de plus en plus nombreux, notamment entre les chefs du parti. Nikita Khrouchtchev s'impose alors comme le « successeur » le plus sérieux et immédiatement , il s'engage dans une vaste politique d'assouplissement marquée par la libération d'un million de détenus, l'exécution de Béria, chef du NKVD ( police politique russe chargée notamment de la déportation dans les goulags des opposants au régime ) et considéré par Staline comme « notre Himmler », et la restauration d'une certaine liberté d'opinion. [...]
[...] La Nomenklatura y est également très hostile car elle a peur d'y perdre ses privilèges. Très rapidement, le système nouvellement instauré va montrer ses limites, notamment dans la course aux armements, la participation à la guerre d'Afghanistan et le déficit budgétaire en très forte hausse. Tout cela va peser sur le niveau de vie des populations. Le travail au noir, la délinquance, la criminalité et l'économie parallèle doublée d'un effondrement de la production industrielle va conduire l'URSS à une implosion inévitable et ainsi faire des États-Unis la seule superpuissance. [...]
[...] Pour Staline, le Parti Communiste n'est qu'un rouage du système. Dès lors, toutes les décisions sont prises exclusivement par lui et ses conseillers. Il prononcera d'ailleurs cette phrase lors d'un discours en 1945 : « Le Parti Communiste doit être aux ordres du chef et le servir pleinement ». Par cela, il met en place un véritable culte de la personnalité, et au lieu d'assouplir le régime, il va le renforcer et pense que l'unité du pays réside uniquement dans la pensée idéologique qu'il incarne. [...]
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