Le fascisme renvoie au régime italien dominé de main de fer par Benito Mussolini de 1922 à 1945. L'origine de sa fondation est la formation du groupuscule Fasci di combattimento (Faisceaux de combat). Il faut noter, qu'étymologiquement le terme Fasci est une référence à la Rome Antique où les faisceaux étaient signe de pouvoir. Une des influences théorique de Mussolini est l'anarchiste français Georges Sorel, pour qui l'émancipation de la classe ouvrière passe par la violence.
CONCEPT
· L'idéologie fasciste est fondée sur :
· Le nationalisme
· Le culte du chef
· L'encadrement de la population
· Le haut centralisme de l'état
· La propagande
[...] Cet extrait du discours prononcé par Mussolini au Capitole, le 21 avril 1924, nous place au cœur de la romanité magnifiée et instrumentalisée par le régime fasciste et son chef. Le discours politique, la propagande, les activités scientifiques (par exemple l'archéologie), orchestrés par le régime ont en effet utilisé abondamment l'héritage de l'Antiquité, comme l'ensemble des activités artistiques et culturelles. L'objectif du régime fasciste est de faire sien les attributs glorieux hérités, pour en faire une manifestation de sa grandeur. [...]
[...] Nin, Le fascisme italien. Mars la de ces Le nationalisme et la volonté de restaurer l'empire romain : le régime construit des stades avec portiques, des statues colossales, avec des faisceaux de manière répétitive et quasi systématique. L'axe principal du nationalisme est de fonder une troisième Rome digne de son héritage et à la fois tourné vers les conditions de sa modernité. Le concept de romanité est un élément capital de cet engagement. De plus, l'Italie, outre sa colonie (la Libye) doit contrôler la Méditerranée : elle revendique la Corse, l'Albanie, la Dalmatie, la Savoie, Nice, fait la guerre en Espagne, en Grèce, en Égypte . [...]
[...] Sur le plan archéologique, le pouvoir enrôla de force une main d'œuvre conséquente pour procéder à ce qui fut qualifié d'éventration (sventramento). L'action urbaine se caractérisait donc par la politique de la table rase, rendue possible par l'autoritarisme, mais aussi par l'emploi systématique des codes propres à magnifier et glorifier le Régime et son leader L'URBANISME MUSCLE Dans sa poursuite de grandeur, et afin de mener à bien la modernisation de l'Italie et de sa capitale, Mussolini multiplia les travaux d'ampleur. [...]
[...] Sur ce dernier point, il est d'ailleurs intéressant de noter que le Duce lui-même exhortait les Italiens à la nécessité de la santé physique POLITIQUE D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Les attitudes du régime fasciste face aux thèmes de l'architecture et de l'urbanisme ont oscillé entre la perspective de "décongestionner les villes" et les interventions massives dans les centres urbains majeurs. Cette politique à l'échelle nationale, se traduit comme on l'a vu précédemment dans la réorganisation des centres urbains, mais aussi dans la création de villes nouvelles. Ces grands travaux d'aménagement du territoire et d'urbanisme, nécessaire d'un point de vue strictement pratique, ont aussi permis au régime fasciste la poursuite de but beaucoup plus idéologique. [...]
[...] George (en français dans le texte), Rome antique Quarante p / 11 L3 Aménagement EP6 Histoire de la Ville Quentin GILBAUD Patrick GUYENNON régime. Cette politique, qui unissait les interventions archéologiques et leur valorisation idéologique, trouvait évidemment son paradigme idéal dans la double identité de Rome, ville éternelle, mais aussi coeur vivant du renouveau fasciste Photo 2 : Plaza Veneziana, avec en haut la Via dell'Impero, et en bas la Via del Mare3 À partir de Rome, deux routes nouvellement tracées reliaient le passé de l'Urbe aux destins impériaux du futur : de la Piazza Venezia située au pied du Colysée, partaient la Via dell'Impero dans la direction des Colli Albani, et la Via del Mare qui s'étire vers Osti. [...]
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