Le travail des enfants est défini comme la participation de personnes mineures à des activités à finalité économique. L'Organisation Internationale du Travail la définit grâce à une comparaison entre âge et pénibilité de la tâche réalisée. En réalité, plus que des critères bien précis, ce qui nous permet de définir le travail des enfants c'est surtout notre capacité à distinguer ce qui est acceptable, de ce qui ne l'est pas (...)
[...] La priorité absolue reste en réalité la lutte contre la pauvreté de manière générale. La législation actuelle : Des conventions internationales règlent le travail des enfants, notamment celles de l'OIT concernant l'âge minimum du travail dans différents secteurs. L'ONU réglemente également plusieurs domaines, notamment l'esclavage et l'utilisation d'enfants pour faire la guerre dans la Convention Internationale des Droits de l'enfant. Cependant, au niveau international, le travail des enfants n'est pas strictement aboli bien que certaines formes soient elles, condamnées (esclavagisme, exploitation sexuelle). [...]
[...] Ainsi, des millions d'enfants sont engagés dans des situations où les conditions peuvent être dangereuses, telles que le travail dans les mines, le travail au contact de produits chimiques (tanneries, bains d'ammoniaque ) et de pesticides dans l'agriculture ou le travail à l'aide de machines dangereuses. Ces enfants sont partout mais sont souvent invisibles, travaillant comme domestiques dans certains foyers, ou cachés dans les remises des ateliers. Certaines parties du monde sont fortement concernées par le travail des enfants, notamment l'Afrique subsaharienne ou l'Asie du Sud. Au Kenya, selon l'OIT, les enfants représentent 14% de la population active. [...]
[...] Le travail, alternative à la scolarisation Un enjeu est soulevé par le travail des enfants : celui de la scolarisation. En effet, lorsque les enfants travaillent, leurs parents font le choix de ne pas les scolariser. D'un point de vue économique c'est un choix rationnel : la scolarisation est le résultat d'un arbitrage avec le travail. C'est notamment l'économiste Gary Becker qui met en avant cette idée : on envoie les enfants à l'école jusqu'à ce que le profit espéré à terme soit supérieur au coût d'opportunité lié à la perte de revenu qu'engendre l'école. [...]
[...] Le président du groupe cotonnier a même indiqué que l'association n'avait vocation à s'ingérer dans les affaires des différents pays participants, et ne pouvait donc rien faire à l'égard du problème Ouzbek. De plus, ce problème se heurte à des alliances politiques : le Département d'Etat américain est un partenaire de l'Ouzbékistan et achète une partie importante de son coton à bon marché. Les USA ont donc tendance à nier totalement nier l'évidence en disant que l'étendue du travail des enfants ouzbeks est largement surestimée par la communauté internationale. [...]
[...] II/ Le cas précis de l'Ouzbékistan : Concernant le travail des enfants, le cas de l'Ouzbékistan est malheureusement tristement célèbre. Dans ce pays, les enfants sont particulièrement utiles dans le secteur du coton qui est la principale culture de l'Ouzbékistan. Les enfants ouzbeks sont ainsi forcés de travailler dans les champs de coton après une très courte période scolaire. En effet, dès que les vacances commencent, ils doivent travailler dans les champs à la cueillette de kilos de coton pour une bouchée de pain. [...]
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