A propos du conflit irakien, la Grande Bretagne décida d'adopter une position favorable à une intervention, appuyant ainsi les Etats-Unis. Le premier ministre britannique Tony Blair en tant qu Homme d'Etat, pour légitimer cette guerre, mit en avant les rapports sur les armes de destruction massive...
[...] En effet, la légitimité de la guerre et la crédibilité du premier ministre sont remises en cause. Légitimité de la guerre car Tony Blair pour légitimer l'intervention en Irak s'appuya sur le fait qu'il y ait des ADM et comme ils n'en trouvent toujours pas Crédibilité du Premier Ministre car la révélation des mensonges démontre que le Premier Ministre a manipulé l'opinion publique pour servir ses fins. C'est le début d'un questionnement par rapport à tous les évènements. Une véritable crise de confiance s'installe donc en GB et 39% des Britanniques souhaitaient ainsi sa démission. [...]
[...] En effet les compromis les plus efficaces supposent les trahisons les plus grandes. La force du compromis n'existe que si son plus farouche adversaire l'accepte et abandonne ses convictions les plus affichées. Le projet formé par Blair de pontonnier qui prévoyait des concessions de la part des Etats-Unis et de l'Europe s'inscrivait tout à fait dans cette optique et ne pouvait donc être instauré que par une personnalité éminente telle que Blair L'homme d'Etat, garant de l'intérêt national L'homme d'Etat est celui qui représente l'Etat, et à ce titre, ces agissements sont aussi fonction de l'intérêt national. [...]
[...] Ainsi un diplomate déclara : Epousant la cause américaine, manipulant les faits et les documents, Blair a ruiné ses chances de faire progresser la cause de la devise européenne. Les différents pays européens ont également un regard critique sur la GB qui est considéré comme le petit caniche des Etats-Unis plutôt qu'un partenaire européen fiable. La GB est accusée d'avoir divisée l'Europe alors qu'une Europe unie aurait pu limiter la puissance américaine et donc avoir un poids politique influent sur la scène internationale Par rapport aux Etats-Unis :On peut également se poser la question des gains de l'Alliance GB-EU. [...]
[...] La deuxième, la commission des affaires étrangères des Communes est plus indépendante car elle se passe du feu vert du Premier ministre pour recueillir des informations. Néanmoins il n'y a toujours pas de juge dans ces commissions qui eurent rendu les rapports plus crédibles. Ainsi dans l'acte même de la prise de décision en politique étrangère, Tony Blair seul a monopolisé la prise de décision Quand les convictions personnelles doivent devenir réalité Comme précédemment dit, Tony Blair est couvert d'ambitions personnelles qu'il confond avec la réalité. [...]
[...] ( Volonté pour Blair de placer, ou plutôt de replacer la Grande Bretagne sur l'échiquier international élément psychologique de compensation. Pour compenser la perte d'influence réelle du Royaume-Uni et peut-être pour retrouver un peu du prestige que la GB a connu au temps de l'Empire Britannique, Blair investit dans un scénario imaginaire, où il continuerait à peser par procuration dans les affaires du monde. Faire de la GB une sorte de pont entre l'Europe et les EU : mission transatlantique de se ranger aux côtés des EU pour contenir réfréner leur pulsions unilatéralistes et ainsi assurer un certain multilatéralisme. [...]
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