Définition des théories de la valeur :
Les théories de la valeur se définissent, de manière très générale, comme l'ensemble des concepts relatifs au fondement de la valeur d'un bien.
Ce fondement est au centre de l'analyse économique et les réponses apportées diffèrent selon les courants théoriques.
Pour les classiques, la valeur d'un bien résulte du coût des facteurs de production nécessaires à sa production, essentiellement le travail. La valeur, fondée sur un critère objectif, est la valeur d'échange.
[...] Les théories de la valeur dans l'analyse classique : La théorie de la valeur travail "commande" d'Adam Smith Introduction Définition des théories de la valeur Les théories de la valeur se définissent, de manière très générale, comme l'ensemble des concepts relatifs au fondement de la valeur d'un bien. Ce fondement est au centre de l'analyse économique et les réponses apportées diffèrent selon les courants théoriques. Pour les classiques, la valeur d'un bien résulte du coût des facteurs de production nécessaires à sa production, essentiellement le travail. [...]
[...] Ces années révèleront donc être une étape importante et décisive dans la vie de Smith et dans la formation de sa pensée. Devenu conférencier de littérature et de rhétorique à Edimbourg Smith poursuit sa carrière en devenant professeur à l'université de Glasgow où il connaît un grand succès et séduit nombre de ces contemporains par ses qualités d'orateur et sa très grande culture. Il occupera, par la suite, différents postes au sein de l'université et finira sa carrière en tant que commissaire aux douanes d'Edimbourg. [...]
[...] D'autres réfuteront les bases mêmes de la pensée de Smith pour engager une toute nouvelle théorie de la valeur : il s'agit des néo- classiques. Faisons un rapide tour d'horizon des propositions qui ont succédé à celles de Smith. Pour Ricardo : Pour Ricardo comme pour Smith, la valeur est la valeur d'échange. Pour Ricardo, cependant, la valeur est égale à la quantité de travail directe et indirecte incorporée dans la marchandise et nécessaire à sa production. Il prend donc en compte le travail nécessaire à la production des biens intermédiaires, des outils et des machines. [...]
[...] Or, ni la terre ni le capital ne fournissement de travail. La valeur d'échange de toute marchandise, c'est à dire, la quantité de marchandises ou plus généralement de travail qu'elle permet d'acheter ou de commander sur le marché comprend donc un profit et une rente auxquels ne correspond aucun travail dépensé. Ainsi, la théorie de la valeur définie par Smith est incohérente à un double point de vue. Fondée sur le travail commandé, facteur difficilement mesurable, elle n'est pas toujours pertinente et applicable dans la réalité économique. [...]
[...] Dit plus simplement, il échange les biens dont il dispose pour ce qui est supposé contenir la valeur d'une quantité égale de travail Smith conclut donc que seul le travail constitue la mesure objective et rigoureuse de la valeur des marchandises : des quantités égales de travail doivent être dans tous les temps et dans tous les lieux, d'une valeur égale pour le travailleur. Dans son état habituel de santé, de force et d'activité et d'après le degré ordinaire d'habileté ou de dextérité qu'il peut avoir, il faut toujours qu'il sacrifie la même portion de son repos, de sa liberté, de son bonheur Ainsi, le travail ne variant jamais dans sa valeur propre est la seule mesure réelle et définitive qui puisse servir dans tous les temps et dans tous les lieux, à apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises. [...]
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