« Le 11 septembre 2001 ouvre une voie nouvelle dans la vie du monde. Ce jour marque la survenance en pleine lumière d'un nouveau mode d'affrontement entre des adversaires étatiques ou privés : le terrorisme. Cette date donne ainsi corps à une approche douloureuse des relations mondiales susceptibles d'êtres troublées à tout moment par un terrorisme lui aussi mondial » .
Le 11 septembre est une date charnière dans la généalogie du terrorisme car elle représente les conséquences dévastatrices du terrorisme international contemporain. C'est la mondialisation contemporaine qui accroît l'apparition des groupes d'influences. Ainsi, le terrorisme devient petit à petit un acteur transnational, passant outre les juridictions nationales et affaiblissant la puissance des Etats.
Il y a donc un avant et un après 11 septembre du point de vue de la perception de la sécurité sur le plan international et de la lutte contre le terrorisme. D'ailleurs selon certaines théories, le 11 septembre fut un prétexte pour l'impérialisme américain. Cependant, cet événement marque le passage d'un monde plus ou moins stable, à un contexte beaucoup plus dangereux et incertain. Donc cet évènement cristallise des tendances lourdes, et représente un point de rupture (...)
[...] En effet, à travers les attentats du 11 septembre 2001, utilisant les détournements d'avions et un nombre impressionnant d'explosif, Al Qaeda a pu montrer qu'elle était capable d'utiliser le super terrorisme. Cette organisation a prouvé qu'elle arrive à enrôler plusieurs critères. En effet, elle a su susciter des attentats spectaculaires, à travers les attentats du 11 septembre, mais aussi à travers les attentats de Londres et de Madrid. Ainsi, ce type de terrorisme a réussi à mobiliser un caractère déstabilisateur et à l'échelle planétaire. Cependant, cette organisation est arrivée à capter d'autres catégories, telles que celle de l'ethnie et de l'idéologie, qui peuvent être combinés. [...]
[...] Il y a donc expansion, globalisation et répétition de la menace terroriste. Ceci souligne bien, de ce fait, que les systèmes de sécurité ont été défaillants, même pour la première puissance mondiale, les Etats-Unis. Ainsi, les attentats du 11 septembre 2001, étaient annoncés par des évènements avant coureurs venu de l'extérieur et qui commençait déjà à se faire sentir dès le début des années 80, avec la prise d'otage en Iran. Pourtant, les américains n'ont pas été affectés psychologiquement jusqu'aux attentats du 11 septembre 2001. [...]
[...] Ainsi les talibans sont des fondamentalistes religieux. [...]
[...] L'essentiel de ces Conventions est l'implication des Etats, et le rapport entre les Etats et le terrorisme. Il y a par exemple, la Convention de Montréal en 1991 sur le marquage des explosifs plastiques aux fins de détection, la Convention de New York en 1997 sur la répression des attentats terroristes à l'explosif, la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme, adopté par l'ONU en 1999 Depuis, les attentats du 11 septembre 2001, une seule grande Convention a été signée, celle de 2005, sur la répression des actes terroristes nucléaire, aux Nations Unies. [...]
[...] Après, la guerre en Afghanistan en 2001, et la guerre en Irak en 2003, l'adversaire principal des Etats-Unis, dans la lutte contre le terrorisme, est l'Iran. Sur la question iranienne, il y a des éléments de négociation car les Etats-Unis ne contestent pas son leadership régional. Il y d'ailleurs, un double langage sur la question nucléaire, qui est vu comme un moyen de coercition et de négociation sur les concessions américaines. Mais les objectifs américains, ne s'arrêtent pas que sur l'Iran. [...]
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