André Gide écrit que le journalisme représente « tout ce qui sera moins intéressant demain qu'aujourd'hui ». Le journalisme implique une notion de temporalité inhérente à son travail. Le journaliste doit diffuser l'information dans un temps bref. Mais le temps qu'il met à diffuser l'information dépend de la fonction du média concerné. On peut en effet distinguer des temporalités différentes, comme celle de la presse écrite, de la radio, de la télévision et d'Internet. En réalité, au fur et à mesure que de nouveaux médias ont apparu dans l'histoire, ceux-ci ont proposé une temporalité différente, et plus rapide. Ainsi, alors que la presse détenait un quasi-monopole de l'information, la presse écrite a donc du faire face à de nouveaux concurrents et a du s'adapter à celles-ci.
On peut alors se demander dans quelle mesure les tentatives de la presse de s'adapter à la concurrence de nouveaux médias ont permis de concevoir une harmonie entre les différentes temporalités des médias.
Si la presse a du réagir pour chacune des apparitions de nouveaux médias par la diversification de la presse elle-même, les différentes temporalités des médias convergent et permettent de distinguer les différentes fonctions de chacun des médias dans le traitement de l'information, et ce, même si l'harmonisation des différentes temporalités a ses limites avec le développement d'Internet en particulier.
[...] Les différentes temporalités ont des fonctions différentes, mais qui s'harmonisent Il y a plusieurs catégories de temporalité possible à travers la télévision, la radio, Internet et aussi avec la presse écrite. Dans les chaînes de télévision, il y a celles qui ne diffusent qu'uniquement de l'information, comme France 24 en France et CNN aux États-Unis, mais il y a aussi celles qui ont des émissions d'information en plus d'avoir des émissions de divertissement. Toutes les chaînes, néanmoins, ont la capacité d'interrompre les autres émissions pour montrer une information très importante. [...]
[...] Avec les émissions d'information, il y avait l'avantage de la capacité de vraiment montrer ce qui s'est passé, ou bien ce qui se passe, et ce, par les images. Dans un exemple assez moderne, les programmes réguliers étaient coupés pendant trois jours après le début de la guerre du Golfe (la première guerre en Iraq . Les journaux n'avaient pas la capacité de montrer autant de couvertures parce qu'ils ne publiaient qu'une seule fois par jour. Néanmoins, au début, la presse écrite avait l'avantage d'avoir plus d'autonomie parce qu'elle n'était pas contrôlée par le gouvernement. [...]
[...] Ils ne peuvent pas être mis en compétition avec les quotidiens pour diffuser de l'information, mais ils peuvent ajouter des analyses et une profondeur d'information. Internet n'a presque pas de cycle d'information c'est possible de diffuser une information à n'importe quel moment. Ainsi, alors que la télévision, la presse quotidienne ou hebdomadaire, disposait d'une temporalité bien définie, Internet bouleverse la notion même de temporalité. B. Les fonctions des différentes temporalités à travers l'exemple des Primaires aux Etats-Unis Avec tous les médias différents, il faut se demander s'il est nécessaire de les avoir tous. [...]
[...] Cette synthèse continue dans les journaux de papier. Il est impossible pour les journaux de consolider l'information et offrir les analyses qui sont plus profondes que ceux des autres médias. Toutefois, les sites web des journaux essaient parfois aussi de concurrencer les autres médias, comme la télévision ou la radio, en ce qui concerne la rapidité. On peut penser au quotidien belge Le soir, qui déclarait pouvoir donner les résultats des élections françaises avant 20h. Pour les élections municipales en France par exemple, la presse écrite publie au lendemain les élections se déroulent effectivement le dimanche et les journaux ne publient pas ce jour- des articles de réflexion et des carnets de précision et de synthèse sur les élections. [...]
[...] Il voyait la télévision comme un moyen possible pour la communication entre le gouvernement et le peuple. On se servait beaucoup moins de la télévision en France qu'aux États-Unis pendant les années 1950 et 1960. Aussi, alors que la télévision américaine et anglaise était financée par la publicité, la télévision française était financée par une taxe sur les récepteurs. Cette dominance des chaînes du gouvernement a été renversée après les événements de mai 1968 et la fondation de la Cinquième République. [...]
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