A la fin de la deuxième guerre mondiale, l'URSS de Staline incorpore dans sa « sphère d'influence » de nombreux pays d'Europe centrale et orientale, parmi lesquels la Hongrie, la Pologne, la Tchécoslovaquie ainsi que les trois pays baltes. Pendant une quarantaine d'années, ces Etats, désormais Républiques fédérées, vont vivre au rythme de la planification et de la dictature du pouvoir central, c'est-à-dire de l'appareil dirigeant du parti communiste d'Union soviétique (PCUS). Mais la banqueroute financière et la politique de réformes de Gorbatchev (dite « restructuration », ou « perestroïka »), secrétaire général du parti à partir de mars 1985, va mener à la remise en cause profonde du régime soviétique à partir de 1988, et finalement, en 1991, à son implosion. A partir de cette date, les anciennes Républiques fédérées d'URSS deviennent des Etats indépendants et affichent clairement une volonté de rupture par rapport au modèle constitutionnel soviétique en entreprenant une démocratisation de leurs institutions. Il apparaît toutefois que cette démocratisation est inégale selon ces Etats nouvellement libres. Certains pays d'Europe centrale et orientale ont-ils donc été plus que d'autres influencés par le régime soviétique lors de la mise en place de leurs institutions ? Comment la Hongrie, la Pologne, les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et l'ancienne Tchécoslovaquie sont-ils passés de la dictature du parti unique à des régimes parlementaires démocratiques ?
[...] Tableau de la transition institutionnelle en Europe centrale et orientale : Hongrie, pays baltes, Pologne, ancienne Tchécoslovaquie A la fin de la deuxième guerre mondiale, l'URSS de Staline incorpore dans sa sphère d'influence de nombreux pays d'Europe centrale et orientale, parmi lesquels la Hongrie, la Pologne, la Tchécoslovaquie ainsi que les trois pays baltes. Pendant une quarantaine d'années, ces Etats, désormais Républiques fédérées, vont vivre au rythme de la planification et de la dictature du pouvoir central, c'est-à-dire de l'appareil dirigeant du parti communiste d'Union soviétique (PCUS). [...]
[...] Certains pays d'Europe centrale et orientale ont-ils donc été plus que d'autres influencés par le régime soviétique lors de la mise en place de leurs institutions ? Comment la Hongrie, la Pologne, les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et l'ancienne Tchécoslovaquie sont-ils passés de la dictature du parti unique à des régimes parlementaires démocratiques ? Les ex-Républiques d'URSS que sont la Hongrie, la Pologne, les trois pays baltes, la République tchèque et la Slovaquie ont donc connu des bouleversements institutionnels réguliers et profonds dans la deuxième moitié du XXème siècle. [...]
[...] En effet, l'Europe est apparue dans les négociations préalables à cette intégration (effective en mai 2004) comme un moteur de transition institutionnelle, l'entente à 25 Etats-membres nécessitant une convergence non seulement économique, mais aussi politique et juridique. Bibliographie *Sous la direction de Dominique COLAS, L'Europe post-communiste, PUF *François FEJTÖ, La fin des démocraties populaires. Les chemins du post- communisme, Editions du Seuil *Jean GICQUEL, Droit constitutionnel et institutions politiques, Montchrestien, 19ème éd *Jacques CADART, Institutions politiques et droit constitutionnel, Economica, 3ème éd., 1990. [...]
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