Le système, ce n'est pas seulement les acteurs, c'est aussi ce qu'ils partagent en commun. Ce sont aussi les principes, les valeurs et les idées qu'ils partagent. Ces principes, ces valeurs et ces idées peuvent évoluer en fonction de l'histoire et surtout des rapports de force en présence (...)
[...] Pour les libéraux-pluralistes, l'accent est mis sur la société civile transnationale, dans la formation et le développement des normes. On considère l'habileté des acteurs non étatiques à exploiter les plateformes institutionnelles. Les structures normatives qui orientent la vie internationale ont-elles changé? Sur le plan de la sécurité, sur le plan économique, sur le plan environnemental et sur le plan culturel, il y a des principes nouveaux qui émergent. Bien que ces principes ne soient pas nécessairement acceptés universellement, ils sont considérables. [...]
[...] Les normes reflètent des régularités de comportement entre les acteurs du système. On s'attend à ce que tous les États qui fonctionnent dans la société internationale suivent ces règles de comportement. Le propre de l'analyse en science politique est de chercher comment ces règles s'appliquent et quelles sont-elles. Pourquoi les acteurs se comportent d'une façon et pourquoi ont-ils des sanctions s'ils agissent d'une autre façon? Ces règles peuvent aussi être imposées, dans la mesure ou une puissance qui possède les moyens de le faire puisse imposer sa volonté aux autres. [...]
[...] C'est là qu'intervient la notion d'hégémonie. Pour ce faire, elle persuade les autres d'adhérer à des règles qui lui conviennent ou exige des autres des comportements qui vont dans le sens de ses intérêts. La théorie politique normative La théorie politique normative considère le rôle que les idées jouent dans les pratiques des États. On engage un débat moral sur la nature du comportement éthique (ce que nous devons faire?). De plus, on examine la manière dont le comportement moral est contraint par la dynamique de la vie politique (que pouvons-nous faire étant donné la dynamique de la vie politique?). [...]
[...] La gouvernance du système mondial peut aussi être définie comme étant les nouvelles formes interactives de gouvernement dans lesquelles les acteurs privés, les différentes organisations publiques, les groupes ou communautés de citoyens, ou d'autres types d'acteurs, prennent par à la formulation de la politique. Selon la Commission sur la gouvernance mondiale (rapport de 1995), la gouvernance serait la somme des différentes façons dont les individus et les institutions, publics et privés, gèrent leurs affaires communes. C'est un processus continu de coopération et d'accommodement entre des intérêts divers et conflictuels. Le système international est anarchique, puisqu'il y a une forte décentralisation des sites de l'autorité (États souverains). [...]
[...] Une puissance, c'est d'abord un acteur, c'est d'abord un pays, mais c'est aussi les individus qui y vivent, d'un ensemble de croyances générées dans le temps et qui, normalement, va colorer le comportement de cet État sur la scène internationale. La mondialisation Convergence n'est pas uniformité. La mondialisation crée un monde de plus en plus conflictuel, mais où la nécessité de coopération devient de plus en plus évidente. Les défis du terrorisme international Il y a une gradation d'acteurs non-étatiques violents dans le système international. [...]
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