Définition : ensemble des partis, dans un pays donné, pris dans leurs interactions (concurrence, opposition, coopération).
Ces systèmes de partis sont très différents d'un pays à l'autre :
- nombre de partis en concurrence
- poids respectif de ces partis (susceptibilité d'exercer le pouvoir)
- relations que les partis entretiennent entre eux (fréquence des coalitions)
Ex : duopole américain (Démocrates/Républicains) différent de situation FR
On ne peut pas partir des modes de scrutin pour expliquer ces différences entre les systèmes de partis.
- Il faut prendre en compte les grands clivages qui ont traversé les sociétés (...)
[...] -Très important en GB : le labour (parti travailliste) est né du clivage de classe, c'est l'émanation du syndicalisme anglais. -En Italie, le PSI et le PC italien ont joué un rôle central dans la vie politique. -En RFA, le SPD continue à entretenir des liens importants avec les syndicats, qui sont très puissants en Allemagne. -En Espagne, le PC a joué un rôle très important dans le processus de transition démocratique et le parti socialiste espagnol continu d'avoir un rôle très important dans la structuration de la vie sociale espagnole. [...]
[...] : Clivage centre / périphérie Le versant périphérie a été réactivé depuis 60's, avec une structure d'opportunité favorable à la fin des 80's crise des identités politiques, liée à la construction à la crise des partis traditionnels (baisse de confiance des citoyens à l'égard des partis, affaiblissement croissant du militantisme) et à l'atténuation du sentiment d'appartenance de classe. Presque tous les pays dans ce contexte, ont connu des mouvements régionalistes, autonomistes voir même indépendantistes. •Allemagne est la seule à ne pas avoir été marqué par ce type de phénomène. Société plus homogène : unité linguistique très forte, sans équivalent. [...]
[...] Le PC disparait en 1986 au profit d'une nouvelle organisation : la Gauche Unie (parti de gauche très proche des sociaux démocrates classiques et qui a donc du mal à se distinguer du PC ouvrier espagnol) Transformation des partis socialistes Balancement vers la droite, vers le néolibéralisme (presque impossible à distinguer du centre droit aujourd'hui). Le PS ne peuvent plus se contenter de faire appel à la classe ouvrière sinon ils seraient condamnés à rester dans l'opposition à perpétuité. Ils faut qu'ils deviennent interclassistes (convaincre les classes moyennes) PS en France PS remplace la SFIO en 1972 (Congrès d'Epinay) et décide de s'ouvrir à un électorat plus large que les ouvriers. Stratégie centre-gauche/centre- droit : vocation interclassiste en vue de proposer une alternative crédible à la droite. [...]
[...] Mais la nécessité du 2nd tour impose des alliances et des coalitions stables qui favorisent un caractère bipolaire. •3ème loi : La RP favorise un système multipartite formé de partis indépendants les uns des autres. assure une représentation égale de toutes les forces politiques, mais engendrent une fragmentation de la représentation parlementaire. Les partis sont indépendants et il n'y a pas d'alliance. Les défenseurs de ce scrutin insistent sur le caractère démocratique de la RP et les détracteurs dénoncent l'instabilité gouvernementale à laquelle il mène. [...]
[...] pour être élu, il faut obligatoirement obtenir plus de voix que son adversaire. Il faut donc convaincre les modérés ou les indécis, gagner l'électorat volatile. Selon certains auteurs, les clivages nés au 19ème sont gelés et de nouvelles lignes de fracture émergent dès les 70's : Politique libertaire : Verts, une partie de la gauche, une fraction de la droite libérale (électorat jeune, instruits, aisés et urbains) Politique autoritaire : essentiel des partis d'extrême droite (FN en Fr, ligue du Nord en Italie) Artisans, commerçants, petits patrons, ouvriers, chômeurs En réalité, les vieux clivages sont atténués, mais ils n'ont pas disparu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture