[...] Puisque la SDN est morte, le système international devrait-il se taire ? Les leaders mondiaux devraient-ils reprendre là où ils ont échoué ? Est-ce l'échec de certains ou l'échec de tous ?
Le centre de gravité du système international va être déplacé de l'Europe à l'Amérique. Il n'y a pas de guerre en Amérique et les États-Unis prennent une place de plus en plus grande dans les relations internationales et surtout dans la résolution des conflits internationaux. La Charte de l'Atlantique est signée à bord du navire Prince of Wales, à Argentina, Terre-Neuve, le 14 août 1941. Cette charte établit une vision pour l'après-guerre. Roosevelt et Churchill proposent une série de principes devant inspirer la collaboration internationale aux fins d'un maintien de la paix et de la sécurité internationales. Une paix stable, juste et durable
[...] Critiques du système de sécurité collective
Le système de sécurité collective contraste avec la réalité de la politique. Il dépend du rapport de forces politiques. Plus l'État est politiquement et militairement faible, la propension d'appliquer le mécanisme contre lui devient plus évidente.
Le système dépend de la domination du droit de veto d'une unité, ce qui paralyse le Conseil. De 1946 à 1986, il y a eu 593 résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Parmi celles-ci, il y a eu 212 vetos d'appliqués par l'Union soviétique (114), les États-Unis (54), le Royaume-Uni (25), la France (16) et la Chine (3). De 1987 à 2005, il va y avoir une augmentation des résolutions du fait de la détente et de l'accommodement entre les grandes puissances. Il y a donc 1010 résolutions, dont 38 vetos par la Russie (3), les États-Unis (26), le Royaume-Uni (5), la France (2) et la Chine (2). La question israélo-palestinienne a fait augmenter l'utilisation du droit de veto des États-Unis.
Cette paralysie du système rend inopérant le mécanisme, mais gèle aussi les relations internationales et laissent planer le doute sur toute résolution de conflit qui tiendrait compte du chapitre VII comme outil et instrument de résolution. Le droit de veto a été abusivement utilisé pour faire avancer les questions de politique étrangère.
L'ONU n'a pas d'armée. L'absence d'un véritable mécanisme militaire rend l'organisation à la merci de ses États membres. Il est donc difficile de sanctionner, contraindre et imposer des règles. Sur ce plan, il n'y a pas eu d'avancée entre la SDN et l'ONU. (...)
[...] Est-ce que le système de sécurité collective offre des garanties nécessaires et adéquates pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde? La guerre de Corée et la résolution Dean Acheson Août 1945 : partition de la Corée (38ème parallèle) 25 juin 1950 : début des hostilités entre le Nord (pro soviétique) et le Sud (pro américain) Res 82 : CS demande l'arrêt des hostilités et le retrait des forces URSS absente Res 83 : 27 juin: Nouvelle résolution recommandant aux États membres de fournir toute l'assistance nécessaire à la République de Corée pour repousser l'attaque armée URSS absente, déclare la résolution nulle : (règle de l'unanimité des grandes puissances) juillet : Le Conseil de sécurité institue un commandement unifié et autorise l'usage du drapeau de l'ONU: 14 États se joignent aux USA L'URSS retourne au Conseil de sécurité et oppose son veto. [...]
[...] L'URSS, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine se mettent d'accord sur les buts, la structure et le fonctionnement de l'organisation mondiale. Ils élaborent le premier projet de l'ONU. Ils discutent de la formation du Conseil de sécurité et on évoque la question du droit de veto des membres permanents. Ensuite, il y a eu la Conférence de Yalta, en Crimée, les 4 et 5 févriers 1945 où se rencontrent Roosevelt, Churchill et Staline. Ils discutent premièrement d'un plan pour l'assaut final contre l'Allemagne. [...]
[...] Il s'agit de savoir comment passer par l'intervention des États pour protéger les individus. Le pouvoir du Conseil de sécurité en matière de sécurité collective est discrétionnaire, c'est-à-dire qu'il agit sans tenir compte de l'opinion des autres organes. Premièrement, son rôle est d'identifier l'agresseur. Ensuite, il doit ordonner aux États membres de prendre des mesures ou des sanctions à ce sujet (soit des sanctions non-militaires ou militaires). Le Conseil détermine l'existence d'une rupture de la paix et d'un acte d'agression (article 39). [...]
[...] De 1946 à 1986, il y a eu 593 résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Parmi celles-ci, il y a eu 212 vetos d'appliqués par l'Union soviétique les États-Unis le Royaume- Uni la France et la Chine De 1987 à 2005, il va y avoir une augmentation des résolutions du fait de la détente et de l'accommodement entre les grandes puissances. Il y a donc 1010 résolutions, dont 38 vetos par la Russie les États-Unis le Royaume-Uni la France et la Chine La question israélo-palestinienne a fait augmenter l'utilisation du droit de veto des États-Unis. [...]
[...] Les représentants de 50 États se réunissent pour participer à la Conférence des Nations Unies sur l'Organisation internationale. Ces 50 États signataires de la Charte des Nations Unies adoptent les 111 articles de la Charte en même temps que le Statut de la Cour internationale de Justice. Les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies - Égalité souveraine des États membres en termes de leur statut légal o Égalité juridique et non politique, évidemment. - Principe de bonne foi - Obligation de soutenir les actions des Nations Unies - Règlement pacifique des différends - Non-recours à la menace ou à l'emploi de la force - Non-interférence dans les affaires intérieures d'autres États (principe de non-intervention) - Principe de l'autodétermination des peuples - Principe de l'autodéfense collective ou individuelle contre l'attaque armée Les organes des Nations Unies Organes principaux autonomes : - Assemblée générale, Conseil de sécurité, Cour internationale de Justice, Conseil économique et social, Conseil de tutelle, Secrétariat. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture