La Révolution française, la chute de la royauté, la prise de la Bastille… c'est peu dire que la France a traversé une période agitée en cette fin du 18e siècle. Cette époque historique qui va voir ce pays passer de la monarchie absolue à la république est à la fois marquée par des événements forts et par les personnages qui les ont vécus.
Dans ce dossier, nous n'allons traiter ni des uns ni des autres mais allons voir comment certains symboles de la république, toujours actuels 2 siècles plus tard, sont issus de cette période. C'est ainsi que nous allons découvrir comment sont nés le bonnet phrygien, le drapeau français ou la Marseillaise et nous rappellerons d'abord qui étaient ces « sans-culottes » qui ont fait la Révolution française.
[...] Cette pique symbolise la puissance du peuple en armes. Il abandonnera plus tard la blouse qu'il portait au départ pour adopter, à l'imitation des partisans marseillais, la carmagnole, une veste courte que vous voyez également ci-contre avec ses gros boutons. Les représentations de l'époque représentent les sans-culottes comme des hommes robustes et musclés. Ce sont des hommes du peuple parmi lesquels on trouvera aussi bien des employés que des ouvriers Ils se tutoient ce qui n'est bien évidemment pas le cas à la cour et ils s'appellent citoyens Ils prennent comme porte-parole Marat qui a écrit l'ami du peuple et Hébert à qui l'on attribue l'ouvrage Père Duchesne Les sans-culottes se divisent en 48 sections. [...]
[...] Contre-nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils et vos compagnes ! Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! Conclusion Ces 4 symboles sont souvent assimilés à l'histoire mais aussi à l'esprit français. Tous sont étroitement liés à la Révolution française qui a marqué une séparation aussi profonde que sanglante entre la vieille France et la France actuelle. [...]
[...] Le coq est seulement utilisé dans quelques monuments aux morts de la Première Guerre mondiale mais c'est surtout dans le sport que les français l'utilisent en référence à la combativité et la vaillance reconnue de cet animal. Au niveau politique, ce choix a toujours été refusé de peur de devoir se confronter avec un certain nombre de pays voisins qui ont fait des choix plus prestigieux en optant pour des lions ou des aigles ! Les humoristes ont vite fait de déconsidérer de tels choix. Ne dit on pas en parlant des armes genevoises que celles-ci représentent la moitié du coq et la clef de la cave ! [...]
[...] Robespierre n'était pas enchanté de cette mode et il était d'avis que le port de la cocarde était suffisant pour symboliser l'union du peuple français. Il n'a pas réussi à convaincre ses amis et quelques mois plus tard, lors de la prise des Tuileries, les sans-culottes étaient coiffés d'un bonnet rouge avec une cocarde tricolore, à l'image de ce dessin. On a même vu alors Louis XVI s'en coiffer pour tenter de négocier. Le tampon de cire figurant en bas des textes officiels des lois a même repris ce symbole porté au bout d'une pique et avec une cocarde sur le côté. [...]
[...] En juillet 1789, peu de jours après la prise de la Batille Louis XIV se rend à Paris afin d'inspecter la nouvelle garde nationale. Le commandant de cette unité, le marquis de Lafayette remit à son roi une cocarde où il y réunit bien évidemment les deux anciennes couleurs de Paris et le blanc royal. Ce sera la première fois que quelqu'un portera officiellement ces trois couleurs comme symbole de patriotisme. Quelque temps plus tard, ne pas porter la cocarde tricolore fut considéré comme passible d'une peine de mort immédiate. [...]
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